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Vos cycles menstruels n’auront plus de secret pour vous-Gapianne
Cycle menstruel

Vos cycles menstruels n’auront plus de secret pour vous

En tant que personne menstruée, les cycles menstruels se réduisent souvent, pour l’essentiel, à l'occurrence des règles. On connaît ses règles, leur durée, leur flux, les solutions pour y répondre. Mais on réalise au cours de la vie, et notamment au moment où l’on commence à avoir un projet bébé, que l’on ne connaît rien de ce qui entoure les règles : les cycles menstruels. Les règles ne sont en effet qu’une étape d’un cycle bien rodé qui influe au quotidien sur le corps des personnes menstruées. À quoi correspondent les cycles menstruels ? Quelle est leur durée ? Comment influer et pourquoi influer sur eux ? Il n’est jamais trop tard pour se renseigner et comprendre ce qui se passe en soi. Dans l’article qui suit, nous répondons à l’ensemble des questions que vous vous posez peut-être sur vos cycles menstruels.


C'est quoi un cycle menstruel ?

Commençons par la base. Un cycle menstruel est un processus naturel qui se produit chaque mois chez les personnes menstruées en âge de procréer. Ce cycle commence par la menstruation, suivie par la phase folliculaire où un ovule est créé, l'ovulation où l'ovule est libéré, et la phase lutéale. Ces étapes sont régulées par des hormones et préparent le corps pour une éventuelle grossesse. Et si l'ovule n'est pas fécondé ? Le cycle se termine par les règles et retour à la case départ, un nouveau cycle commence !


28 jours, la durée moyenne d'un cycle menstruel

Un cycle menstruel dure en moyenne 28 jours. Il est connu que le cycle menstruel dure en moyenne 28 jours et que ce serait la durée “idéale” pourtant, cette durée est une construction des médecins du passé. Les femmes étaient souvent associées à la lune et les cycles lunaires durent 28 jours : il était ainsi “pratique” d’aligner la durée des cycles menstruels des femmes sur les cycles lunaires. 

En vérité, certaines femmes ont des cycles menstruels plus courts tandis que d’autres ont des cycles menstruels plus longs sans que cela ne soit la preuve d’une quelconque maladie ou difficulté à concevoir. De plus, la durée des cycles et leur régularité peuvent évoluer au cours de la vie d’une femme. 


Comment calculer vos cycles ?

Parce que chaque femme est différente et que la durée des cycles peut évoluer au cours de la vie, calculer la durée de vos cycles menstruels est intéressant pour mieux se connaître. La démarche est telle que suit : identifier le premier jour de son cycle, compter les jours jusqu’à l'occurrence d’un nouveau cycle et répéter pendant au moins trois cycles.


Identifiez le premier jour de votre cycle

La première étape consiste à identifier le premier jour de votre cycle menstruel. Pour faciliter le décompte, nous vous recommandons de sélectionner le premier jour de vos règles. Selon vos règles, il peut s’agir de spotting ou d’un réel écoulement de sang.


Ensuite, comptez les jours

À partir de ce premier jour de règles, il s’agit désormais de compter les jours. 

Pour cela, vous pouvez passer par le biais d’une coche dans un calendrier / agenda ou vous pouvez faire appel à une application pour suivre votre cycle. Voyez ce qui vous simplifie le plus la vie, le but n’est pas de vous ajouter de la charge mentale.

Lorsque vos règles arrivent à nouveau, un cycle s’est déroulé : vous n’avez plus qu’à compter le nombre de jours qu’il a duré.


Suivez au moins 3 cycles

Toutes les personnes menstruées n’ont pas la même durée de cycle –il est possible que vous soyez irrégulière. Plus encore, la durée de cycle menstruel évolue avec les années et en fonction de la variation de vos hormones dans votre corps (grossesses, étapes de la vie, stress). C’est pourquoi il est intéressant de suivre au moins 3 cycles de suite pour avoir une idée de la durée moyenne de votre cycle menstruel. 

👉 Notre astuce pour calculer vos cycles menstruels 

Pensez à vous aider d’une application pour suivre votre cycle ! Cette dernière pourra aussi vous aider à suivre et à évaluer la durée de vos règles ou l'occurrence de votre ovulation.


Quelles sont les hormones impliquées dans les cycles féminins ?

Le cycle menstruel des personnes menstruées est principalement régulé par cinq hormones différentes. À noter : les hormones citées peuvent avoir d’autres rôles sur le corps humain et ne se limitent pas forcément à leur action sur le cycle menstruel. 

  1. L'hormone folliculo-stimulante (ou FSH) : La FSH est produite par l'hypophyse (une glande située dans le cerveau). Au sein du cycle menstruel, elle joue un rôle crucial puisque c’est elle qui stimule la croissance des ovules dans les follicules ovariens.
  2. L'hormone lutéinisante (LH) : Comme la FSH, la LH est également produite par l'hypophyse. Dans le cycle menstruel, c’est elle qui déclenche la libération des ovules. Sous son action, l'ovule mature quitte le follicule ovarien.
  3. Les œstrogènes : Les œstrogènes, dont l'estradiol est le principal représentant, sont des hormones produites principalement par les ovaires. Dans le cadre du cycle menstruel, ils régulent le développement des follicules ovariens (où se développent les ovules) et de la muqueuse utérine (aussi appelée “endomètre”) en vue de l'implantation éventuelle d'un ovule fécondé.
  4. La progestérone : La progestérone est une hormone produite en grande quantité par le corps jaune, une structure qui se forme dans l'ovaire après l'ovulation. Au sein du cycle menstruel, son action est de préparer l'endomètre pour l'implantation et le maintien d'une grossesse éventuelle. Si la fécondation n'a pas lieu, le corps jaune disparaît entrainant la chute des niveaux de progestérone et le déclenchement des menstruations.
  5. La prolactine : Si la prolactine a pour principale fonction la stimulation de la production de lait après l'accouchement, elle peut également jouer un rôle dans la régulation du cycle menstruel. En effet, des niveaux élevés de prolactine peuvent inhiber l'ovulation.

Parce qu’elles sont au cœur du bon déroulement des cycles menstruels, des variations dans les niveaux de ces hormones peuvent entraîner des irrégularités menstruelles ou d'autres problèmes de santé.

💡Vous souhaitez en savoir plus sur le rôle des hormones dans le cycle menstruel ? Nous vous avons composé un article complet et détaillé sur l’implication des hormones sur le cycle menstruel.


Les cycles menstruels en 4 phases

Le cycle menstruel des personnes menstruées se divise en quatre phases distinctes : la phase menstruelle (la plus connue et la plus visible), la phase folliculaire, l’ovulation et la phase lutéale. Les jours indiqués entre parenthèses ont une valeur indicative : ils varient beaucoup d’une femme à l’autre.


1. Phase menstruelle (les règles) (jours 1 à 5)

La première phase du cycle menstruel est la phase menstruelle, aussi appelée “menstruations” ou “règles”. C’est la phase durant laquelle le corps expulse à la fois l’ovule non fécondé et l’endomètre (la muqueuse utérine qui s’est épaissit pour accueillir l’ovule fécondé). 

Au niveau hormonal, cette phase coïncide avec des niveaux d'œstrogènes et de progestérone bas.

Durant cette phase, les femmes perdent du sang ainsi que des caillots de sang. La quantité de sang perdue dépend des femmes, des cycles et des périodes de la vie : en moyenne, elle serait de 30 à 40 millilitres. Quant à la durée des règles, cela varie énormément d’une femme à l’autre : certaines personnes témoignent de règles de deux jours tandis que d’autres ont plus de sept jours de règles. 

La phase menstruelle est la phase la plus connue des femmes car c’est la phase visible. Dès la puberté, les personnes menstruées apprennent à vivre avec leurs règles et à les gérer. En effet, en plus de la perte de sang, différents symptômes peuvent toucher les femmes pendant leurs règles, rendant cette période difficile à vivre : douleurs au ventre et à la tête, fatigue importante…

Pour vous accompagner pendant vos règles, chez Gapianne nous avons sélectionné des produits efficaces et respectueux de votre corps. Parmi eux, les culottes de règles de la marque Smoon ou d'autres produits hygiéniques non toxiques (tampons bios, cup menstruelle, serviettes) !

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2. Phase folliculaire (jours 6 à 14)

La deuxième phase du cycle menstruel est la phase folliculaire. C’est la phase durant laquelle un ovule se développe pour arriver à maturation tandis que l’utérus se prépare peu à peu à accueillir un ovule fécondé (sa paroi s’épaissit). 

Au niveau hormonal, durant cette phase, les niveaux d'œstrogènes augmentent, ce qui stimule le développement des follicules ovariens. L'un de ces follicules devient dominant et continue à se développer tout en produisant de plus en plus d'œstrogènes. Cela prépare l'utérus à accueillir un ovule fécondé.

Durant la phase folliculaire, la glaire cervicale (que l’on peut assimiler aux pertes vaginales blanches) est peu abondante, épaisse et de couleur blanche. Elle vient fermer le col pour empêcher le passage des spermatozoïdes. Dans les 48 à 72 heures précédant l'ovulation, la glaire cervicale devient plus abondante, fluide et filante.

La phase folliculaire est la phase la plus inconnue et pour cause, à l’exception des pertes blanches, elle n’a que peu de réalité pour les personnes menstruées. Elle est souvent la phase où les femmes ont le plus d’énergie et où les symptômes liés aux syndrôme prémenstruel (SPM ou PMS, en anglais) sont les plus réduits.


3. Ovulation (environ jour 15)

La troisième phase du cycle menstruel est aussi la plus courte : il s’agit de l’ovulation. C’est la phase durant laquelle un ovule mature est libéré par les follicules ovariens. Cet ovule prêt à être fécondé peut survivre dans les trompes de Fallope et l’utérus pendant environ 24 heures.

Au niveau hormonal, durant cette troisième phase, c’est l’augmentation des niveaux de l’hormone lutéinisante (LH) qui déclenche l'ovulation.

Durant l’ovulation, les pertes blanches vaginales évoluent encore. De compactes, elles deviennent fluides, transparentes, filantes, abondantes. On peut les comparer à du blanc d’oeuf. Son rôle est de faciliter le chemin des spermatozoïdes jusqu’à l'ovule. 

La phase de l’ovulation intervient environ au milieu du cycle menstruel. Au-delà de la consistance des pertes blanches qui évoluent, elle peut être identifiée par les personnes menstruées à cause des douleurs qu’elle peut engendrer. La libération de l’ovule peut en effet générer des spasmes et des douleurs au bas du ventre. 


4. Phase lutéale (environ jour 16 à 28)

La quatrième et dernière phase du cycle menstruel est la plus longue : elle dure près de la moitié du cycle à elle seule. Il s’agit de la phase lutéale, la phase durant laquelle le corps prend le temps d’observer ce qu’il advient de l’ovule libéré –a-t-il été fécondé ou non ?– de façon à s’y adapter. Après l'ovulation, le follicule ovarien vide se transforme en une structure appelée corps jaune. Ce dernier produit de la progestérone qui prépare le corps à l’implantation potentielle de l’ovule fécondé en augmentant l’endomètre (la muqueuse utérine). Si la fécondation n’a pas lieu, le corps jaune dégénère et le corps expulse l’ovule non fécondé et l’endomètre produit : cela entraîne le début des menstruations… back to phase 1 !

Au niveau hormonal, durant cette dernière phase, la progestérone est produite en grande quantité par le développement du corps jaune au sein du follicule ovarien vide. Si la fécondation n’a pas lieu, les niveaux de progestérone diminuent avec la disparition progressive du corps jaune.

Durant la phase lutéale, après l’ovulation, les pertes blanches vaginales des femmes changent encore. Cette fois, elles sont plus compactes, opaques et pâteuses, presque grumeleuses. Elles restent ainsi jusqu’à l’apparition des règles.

La phase lutéale est la phase connue aujourd’hui sous le nom de syndrôme prémenstruel (SPM, voire PMS en anglais). C’est un moment plus ou moins difficile à vivre pour les personnes menstruées qui vont ressentir différents symptômes comme, des variations d’humeur, voir dépression, des crampes douloureuses, de l’acné, de la rétention d’eau, des migraines, de la fatigue… Les symptômes sont nombreux !

Il existe de nombreuses solutions naturelles pour soulager les règles douloureuses, comme des cures de compléments alimentaires et des tisanes pour règles formulées spécialement pour apaiser vos douleurs, des baumes ou sérums apaisants pour un soulagement immédiat.

Retrouvez toutes nos solutions naturelles pour les douleurs menstruelles, l'acné hormonale, les variations d'humeur ici. 

Si vous êtes concerné·es par des douleurs fortes, consultez notre appareil anti douleurs de règles et endométriose de Bluetens.
Vous pouvez également agir sur votre alimentation et la digestion grâce à des cures de probiotiques pour soulager votre flore intestinale et en adoptant une alimentation anti inflammatoire.

À quel moment ma fertilité est-elle au maximum ?

La fertilité d’une personne menstruée est au maximum dans les heures qui suivent l’ovulation, soit aux alentours du quinzième jour du cycle (le quinzième jour avant l’arrivée des règles en réalité). En effet, l’ovule libéré arpente les trompes de Fallope dans un environnement parfait pour sa fécondation. Tout le système reproductif de la femme est alors concentré sur un objectif : aider cet ovule à rencontrer un spermatozoïde (glaire cervicale facilitante) et lui permettre de se fixer dans un environnement favorable à sa croissance (endomètre développé) une fois fécondé. 

L’ovule ayant une “durée de vie” de 24 heures au sein du corps de la femme, c’est au moment de sa libération que la fertilité est la plus importante et les risques de tomber enceinte sont les plus importants. Si vous utilisez une méthode de contraception naturelle, basée sur votre température corporelle (comme la symptothermie) et le suivi de votre cycle menstruel (comme un thermomètre basale), ce quinzième jour du cycle menstruel est le plus dangereux du cycle menstruel

⚡Attention tout de même : bien que votre cycle menstruel soit régulier, des petits aléas de la vie, comme le stress, peuvent être à même de le bouleverser. Deux ovules peuvent alors être libérés en même temps ou à des moments différents du cycle menstruel… vous rendant fertile à des périodes non anticipées. S’il existe des jours durant lesquels vous êtes très susceptible d’être fertile, il est possible que vous soyez fertile à d’autres moments de votre cycle menstruel.


Un cycle menstruel peut-il changer au cours d’une vie ?

Ne tournons pas autour du pot : oui, le cycle menstruel peut (énormément) changer au cours de la vie d’une personne menstruée. Et ce, pour différentes raisons liées à l’âge, mais aussi aux joies et aux accidents de la vie (grossesses, maladies, stress).


La puberté

À l’âge de la puberté, les femmes ont les premiers cycles menstruels. Ces derniers apparaissent en général entre 12 et 15 ans. Les premiers cycles sont souvent irréguliers et les premières règles sont souvent de durée inégale. Il faut le temps que le corps prenne ses marques. Il est cependant important de noter que dès l’occurrence des premières règles une jeune fille est fertile et peut tomber enceinte.


Les maladies

Les maladies peuvent être à l’origine de modification des cycles menstruels. L’anorexie est une maladie souvent précédée ou liée à une aménorrhée (absence de règles). Les traitements associés à certaines maladies peuvent aussi entraîner des modifications des cycles, durant le traitement et, sur le long terme, après ce dernier.


La grossesse et l’allaitement

La grossesse est une période durant laquelle le cycle menstruel est à l’arrêt –à l’exception de cas très particuliers, comme les dénis de grossesse durant lesquels certaines femmes continuent à avoir leur règles malgré la grossesse.

Il est connu et partagé que l’allaitement est un moyen de contraception pour les femmes (cette méthode est appelée LAM (Lactational Amenorrhea Method)). Il agit en effet sur la production de l’hormone de la prolactine, dont la présence peut supprimer l’ovulation chez les femmes. 

⚡Bien que l’allaitement soit considéré comme une solution pour freiner l’ovulation et ainsi être un contraceptif naturel, la période du retour de couche est aussi, pour certaines femmes, un moment de fertilité très important. Il peut donc être dangereux de ne s’appuyer que sur l’allaitement pour éviter une nouvelle grossesse.


L’utilisation de contraceptifs hormonaux

La pilule, le stérilet hormonal ou encore l’implant hormonal sont des contraceptifs qui agissent sur le corps de la femme pour empêcher les grossesses en utilisant la force des hormones. Ils simulent une grossesse de manière à bloquer la libération de nouveaux ovules et l’accès aux spermatozoïdes à l’utérus. 

L’arrêt ou la reprise d’une contraception hormonale peut être à l’origine d’une modification des cycles hormonaux. 

💡Le saviez-vous ? Les règles déclenchées par le biais de la contraception hormonale ne sont pas issues de l’expulsion d’un ovule et de la muqueuse utérine. Elles sont générées artificiellement par la contraception hormonale.


Le stress et l’anxiété

Le stress et l’anxiété sont aussi de nature à faire évoluer les cycles menstruels. Ces derniers peuvent être modifiés en durée (s’allonger ou se raccourcir) voire même s’arrêter : les règles peuvent s’arrêter sous l’effet du stress et de l’anxiété. C’est l'aménorrhée, ou absence de règles.


La ménopause

La ménopause est la période durant laquelle une femme cesse d’avoir ses cycles menstruels, entre 45 et 55 ans. 

Pendant cette période, il y a des changements hormonaux importants qui se produisent dans le corps des femmes. Les ovaires commencent à produire moins d'œstrogènes et de progestérone, entraînant de ce fait la fin des cycles menstruels et la diminution de la fertilité. L'hypophyse, une glande située dans le cerveau, réagit à la baisse des niveaux d'œstrogènes en produisant davantage d'hormone folliculo-stimulante (FSH). 

L'augmentation des niveaux de FSH est souvent utilisée comme indicateur diagnostique de la ménopause. Cependant, les autres hormones impliquées dans les cycles hormonaux (les oestrogènes, les hormones lutéales) varient aussi en nombre et en quantité.

Si vous ressentez des symptômes liés à la ménopause, consultez nos solutions dédiées avec entre autres : un gel intime hydratant et rééquilibrant, la brume anti bouffées de chaleur, et une cure naturelle dérèglement hormonal : 

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💡 Vous désirez en savoir plus sur les facteurs qui influencent les cycles menstruels et entraînent le dérèglement des règles ? Nous vous avons composé un article dédié pour vous décrire comment les cycles menstruels et les règles évoluent au cours de la vie d’une personne menstruée. 


Quels symptômes peut-on rencontrer pendant les cycles menstruels ?

Depuis quelques années, le syndrôme prémenstruel est de plus en plus mis en avant. Si ce dernier provoque différents désagréments de différentes natures et intensités, il ne s’agit pas des seuls symptômes que peuvent provoquer les cycles menstruels chez les femmes. Voici une liste de l’ensemble des problématiques que vous pouvez être amené à rencontrer durant votre vie de personne menstruée. 

Une majorité des symptômes cités ci-dessous peuvent aussi être des symptômes liés à d’autres maladies : si vous en souffrez, n’hésitez pas à vous tourner vers votre professionnel de santé référent. Il saura vous conseiller et mener les examens complémentaires pour comprendre s’ils sont liés à votre cycle ou à toute autre maladie, mais aussi pour les traiter.


Des douleurs et de l’inconfort

Les symptômes liés aux cycles menstruels les plus connus et couramment exposés sont les douleurs ressenties par les personnes menstruées, durant leurs menstruations mais aussi en dehors. 

  • Dysménorrhée : La dysménorrhée fait référence à des douleurs menstruelles excessives qui surviennent généralement pendant la période menstruelle. C'est un symptôme relativement courant chez les personnes menstruées, mais cela peut varier en termes de gravité et d'impact sur la qualité de vie.
    Il existe deux types principaux de dysménorrhée : la dysménorrhée primaire qui n’est pas liée à une maladie en particulier et la dysménorrhée secondaire qui est pour sa part associée à une condition médicale sous-jacente, telle que l'endométriose, les fibromes utérins, les infections pelviennes ou d'autres problèmes gynécologiques. Si les dysménorrhées primaires ont tendance à s’améliorer avec l’âge et la grossesse, ce n’est pas le cas de la dysménorrhée secondaire qui évolue avec le diagnostic et le traitement de la maladie responsable des douleurs. Vous pouvez adopter une cure naturelle à base de plantes pour vous soulager de ces douleurs ou bien, en cas de fortes douleurs essayer l'appareil d'électrostimulation révolutionnaire contre les douleurs de règles, qui coupe le message de la douleur envoyé au cerveau.
  • Sensibilité des seins : L’un des symptômes lié aux cycles menstruels est la sensibilité de la poitrine. Selon les femmes, ces douleurs, qui sont souvent présentées comme une sensation de lourdeur / gonflements au niveau de la poitrine, se produisent généralement durant la phase lutéale. Ils peuvent se produire à partir de l’ovulation et se terminer lorsque les règles débutent, ou ne durer que quelques jours. Soulager vos douleurs de seins grâce au Tits Party de Nideco ou le sérum corps heureux de Miyé qui a un effet décongestionnant et apaisant immédiat.
  • Migraine menstruelle aussi appelée migraine cataméniale : Les variations des hormones liées au cycle menstruel des femmes peuvent entraîner de forts mal de tête.
  • Kystes ovariens : Les kystes ovariens sont des renflements contenant du liquide présents sur l’un des ovaires ou les deux. Bien qu’ils soient souvent bénins, leur présence est anormale et ils peuvent être à l’origine de douleurs pelviennes plus ou moins fortes. Ils sont l’une des causes possibles de la dysménorrhée secondaire.
  • Fibromes utérins : Les fibromes utérins (léiomyomes) sont des tumeurs bégnines des muscles lisses de l’utérus. Ils peuvent être la cause de douleurs, de saignements utérins anormaux (en dehors de la phase des menstruations) et parfois être à l’origine de symptômes urinaires et intestinaux. Ils sont l’une des causes possibles de la dysménorrhée secondaire.
  • Endométriose : L’endométriose est une maladie liée au fonctionnement de l’endomètre. L’endomètre correspond à la muqueuse utérine. Chez une femme saine, non porteuse de la maladie, il se développe durant la phase lutéale pour accueillir l’ovule fécondé et lui offrir un nid et se désagrège quand ce dernier n’est pas fécondé. Mais pour des raisons encore mal comprises, certaines femmes ont un endomètre qui se déploie en dehors de l’utérus, sans se résorber, allant jusqu’à créer des adhérences au niveau des organes entourant l’utérus (notamment les intestins). Aucun traitement n’existe aujourd’hui : il s’agit de ralentir la maladie (notamment par la prise d’hormones) et de retirer l’endomètre (notamment par la chirurgie). Cela crée de fortes douleurs et peut entraîner l’infertilité. Il existe différents solutions naturelles contre l'endométriose  pour les douleurs liés à l'endométriose, le "endobelly", le ventre gonflé ou ballonnements pendant les règles ou encore la régulation naturelle de vos cycles.
  • Cas plus grave, l’alitement : Chez certaines femmes, les douleurs causées par les menstruations et liées au fonction de leurs organes génitaux peuvent entraîner l’alitement pendant un ou plusieurs jours, sans que les anti-douleurs ne soient efficaces. Ce, de façon régulière (à chaque cycle) ou plus ponctuelle : en effet, les cycles menstruels des femmes peuvent être irréguliers aussi par les symptômes qu’ils provoquent. 

Des troubles du cycle

Au-delà des douleurs ressenties durant le cycle menstruel, le cycle menstruel peut aussi être perturbé et modifié. 

  • Menstruations abondantes (ou Ménorragie) : Les ménorragies sont des menstruations particulièrement abondantes et prolongées. On parle aussi de règles hémorragiques. Si ce symptôme est souvent sans cause grave et sans gravité, les conséquences peuvent altérer la qualité de vie des personnes concernées (tâches, sentiment de honte) et amplifier l’anémie par carence de fer. 
  • Menstruations légères (ou Hypoménorrhée) : Les hypoménorrhées sont des menstruations particulièrement légères et courtes. Comme les règles hémorragiques, les facteurs sont le plus souvent héréditaires et non graves. Elles peuvent mener à l’aménorrhée, l’absence des règles.
  • Absence de règles (ou Aménorrhée) : L’aménorrhée est l’absence de règles chez une personne en âge de procréer. C’est le symptôme le plus courant de la grossesse et de la ménopause mais ce phénomène peut aussi être lié à des maladies, telles que l’anorexie. Il est important de consulter votre professionnel de santé en cas d’aménorrhée pour en comprendre les causes.
  • Irrégularité menstruelle : L’irrégularité menstruelle est le fait d’avoir des cycles très variables en durée (le nombre de jours qui séparent les règles varient). La durée des règles peut aussi varier. Les adolescentes, nouvellement menstruées, sont souvent touchées par l’irrégularité menstruelle, mais cela peut se poursuivre. Le facteur peut être l’hérédité et les causes et les conséquences de l’irrégularité menstruelle sont souvent sans gravité. Elles n’entraînent pas l’infertilité mais peuvent poser problème dans le cadre d’un projet de grossesse car le jour d’ovulation et de fertilité peut être variable. Pour rééquilibrer vos cycles de manière naturelle testez une cure de rééquilibrage hormonal  : Endo Balance en cas d’endométriose, Ovastart en cas de SOPK ou Equilibre Féminin si aucune de ces 2 pathologies n’est diagnostiqué.
  • Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : Le syndrome des ovaires polykystiques est un trouble endocrinien qui affecte les ovaires chez les personnes menstruées en âge de procréer. Il est caractérisé par la présence de multiples kystes dans les ovaires et peut avoir d’autres symptômes et conséquences comme une irrégularité menstruelle et des déséquilibres hormonaux induisant eux-même différentes conséquences comme l’acné, une pilosité accrue (hirsutisme) et la perte des cheveux. Le SOPK est l'une des causes les plus courantes d'infertilité chez les femmes. Découvrez Ovastart, un complément alimentaire naturel spécialisé conçu pour réguler le cycle et atténuer les symptômes des femmes atteintes de SOPK.

Une santé mentale fragilisée

“Bah qu’est-ce que tu as, tu as tes règles ou quoi ?”. Les troubles de la santé mentale liés aux cycles menstruels et aux variations d’hormones dans le corps des personnes menstruées ont été observés depuis longtemps et sont encore aujourd’hui tournés en dérision. Pourtant, il s’agit d’une condition bien réelle qui peut impacter de beaucoup la vie des femmes concernées.

  • Irritabilité, anxiété et épisodes dépressifs : La variation des hormones dans le corps durant le cycle menstruel peut entraîner chez certaines femmes soit de l’irritabilité avec des sautes d’humeur très importantes soit au contraire, une grande fatigue et une perte de la motivation. Certaines femmes peuvent même passer par des moments d’angoisse et de stress important ou de déprime. Dans les cas les plus compliqués, on peut même parler d’épisodes dépressifs. Testez une cure naturelle pour vous aider à soulager ces variations d'humeur avec les compléments alimentaires sérénité de Sova.
  • Problèmes de sommeil : Du fait de l’ensemble des symptômes évoqués dans cette liste, les femmes peuvent ressentir des difficultés à s’endormir ou à trouver un sommeil réparateur. Les troubles de l’endormissement ou du sommeil sont en effet un des effets courants des cycles menstruels. Si vous êtes concerné·e, retrouvez nos solutions spé. sommeil notamment une tisane au CBD relaxante, ou de l'huile de CBD anti stress.
  • Fringales et troubles de l’appétit : La variation des hormones pendant le cycle menstruel influe, nous l’avons évoqué, sur l’humeur des femmes. Cela peut découler sur des troubles de l’appétit (manque d’appétit ou augmentation de l’appétit) et sur des fringales (les femmes “mangent leurs émotions”). Les femmes atteintes de SOPK peuvent avoir des fringales de sucre difficile à gérer. Gérer vos fringales sucrées et votre équilibre glycémique grâce aux compléments alimentaires balance tes sucres de Sova.

Des soucis physiologiques

Les cycles menstruels et leur activité peuvent avoir différents effets physiologiques en plus des douleurs ressenties. 

  • Problèmes digestifs : Dans les jours précédant les menstruations puis pendant les règles, les femmes menstruées sont nombreuses à rencontrer des troubles digestifs : sensations de ballonnements et troubles du transit (diarrhée ou constipation). Cela peut s’additionner aux douleurs ressenties dans le bas ventre. 
  • Fatigue et faiblesse : Durant la phase lutéale, nombreuses sont les femmes à se sentir plus fatiguées. Cela résulte des variations hormonales dans le corps des femmes mais aussi de l’ensemble des symptômes évoqués dans cette liste : manque de sommeil, douleurs et inconforts, stress. 
  • Rétention d’eau : À l’approche de leurs règles, nombre des femmes ont la sensation de gonfler. La rétention d’eau peut en effet être l’un des symptômes liés au cycle menstruel. 
  • Suées nocturnes : Dans les jours précédant les règles, le corps des personnes menstruées peut augmenter en température. C’est d’ailleurs pour cela que l’on peut suivre sa température corporelle et l’utiliser comme une méthode de contraception ou de conception. En résultent des bouffées de chaleur (qui sont un des symptômes de la ménopause) et des suées nocturnes. 

Des problèmes de peau

Les problèmes de peau sont aussi un symptôme des cycles menstruels.

  • Acné hormonal et éruptions cutanées : Les boutons d’acné apparaissent souvent à la puberté mais pas seulement. Certaines femmes voient des boutons d’acné (boutons et kystes) apparaître sur leur visage à l’approche de leurs règles et dans la semaine de leur règles. L’acné hormonale a la particularité d’exister au-delà de la puberté (des femmes peuvent en avoir jusqu’à 40 ans) et d’être surtout présente autour de la mâchoire. Le plus souvent, l’acné n’est pas un symptôme grave du cycle menstruel (bien qu’il puisse être une conséquence du SOPK) mais il peut être gênant dans la vie quotidienne et affecter l’estime de soi. Chez Gapianne nous avons déniché des produits naturels spécifiques pour gérer l'acné hormonale. Retrouvez nos conseils et solutions ici.
  • Déshydratation : Les fluctuations hormonales au cours du cycle menstruel, en particulier les niveaux d'œstrogènes et de progestérone, peuvent influencer la texture et l'apparence de la peau. Certaines femmes peuvent constater des changements de la qualité de leur peau, tels que des fluctuations de l'hydratation, des boutons, une peau plus grasse ou plus sèche.

Des troubles du désir 

Les fluctuations hormonales au cours du cycle menstruel peuvent enfin impacter le désir sexuel. Certaines femmes ont ainsi une plus forte envie de faire l’amour à la phase d’ovulation et/ou à la phase de menstruation. À l’opposé, d’autres femmes peuvent ressentir une baisse de libido et ne pas ressentir de désir sexuel pour leur partenaire à certains moments de leur cycle. La baisse de libido est d’ailleurs un symptôme assez souvent évoqué dans la prise de contraception hormonale (stérilet hormonal, pilule contraceptive, implant hormonal…). À noter aussi : l’ensemble des symptômes de cette liste (manque de sommeil, fatigue, douleurs, migraines ou encore sautes d’humeur) peuvent aussi influer sur le désir sexuel. Retrouvez nos idées pour booster votre libido et quelques solutions aphrodisiaques.


SPM et TDPM, des syndrômes qui réunissent ces symptômes

Au moment de conclure cette liste sur les symptômes liés aux cycles menstruels, il nous semblait essentiel de vous parler de deux syndrômes qui en rassemblent la plupart : le syndrôme prémenstruel et le trouble dysphorique prémenstruel. Ces deux ensembles de symptômes font référence à l’ensemble des symptômes ressentis par les personnes menstruées à l’approche de la phase menstruelle, soit pendant la phase lutéale. 


Syndrome prémenstruel (SPM)

Le syndrome prémenstruel (SPM) fait référence à un ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui peuvent survenir chez certaines femmes pendant la phase prémenstruelle de leur cycle menstruel, autrement dit pendant la phase lutéale. Chez certaines femmes, le SPM peut durer pendant deux, trois jours avant les règles tandis que chez d’autres, il commence juste après l’ovulation, soit quinze jours avant les règles. Le SPM est courant mais peut fortement varier en termes de gravité et de types de symptômes ressentis.

Les symptômes du SPM peuvent inclure :

  • Symptômes émotionnels : Irritabilité, humeur instable, épisodes dépressifs voire dépression, anxiété et augmentation des crises d’angoisses, sautes d'humeur, sensibilité accrue, difficulté de concentration, troubles de l’endormissement et du sommeil ;
  • Symptômes physiques : Troubles intestinaux (ballonnements, constipation et diarrhée), crampes menstruelles, maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires, fatigue, rétention d'eau, seins douloureux, augmentation de l'appétit, acné…

Les variations hormonales et les dérèglements hormonaux liés au cycle menstruel seraient la cause de ces symptômes qui diffèrent beaucoup selon les femmes, mais aussi selon leurs cycles menstruels et tout au long de leur vie. Ainsi, une majorité de femmes n’auront pas les mêmes symptômes à quelques jours de leurs règles pendant toute leur vie.

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Trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)

Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) est également connu sous le nom de syndrome prémenstruel dysphorique (SPMD). TDPM est une forme grave du syndrome prémenstruel (SPM), caractérisée par des symptômes émotionnels et physiques plus intenses et plus perturbateurs que ceux ressentis dans le cadre normal du SPM. 

Les symptômes du TDPM peuvent inclure :

  • Symptômes émotionnels : Dépression, anxiété, irritabilité, humeur labile (changements rapides d'humeur), colère, confusion, sensibilité accrue, sentiment de désespoir, etc.
  • Symptômes physiques : Fatigue, somnolence excessive, ballonnements, maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires, rétention d'eau, augmentation de l'appétit, etc.

Les symptômes du TDPM peuvent être si graves qu'ils interfèrent significativement avec la vie quotidienne, les relations et le bien-être en général. Les fluctuations hormonales, en particulier les niveaux d'œstrogènes et de progestérone, sont considérées comme un facteur contributif à ces symptômes.


Disclaimer

Les symptômes présentés dans cette liste ne vous sont pas inconnus et vous pourrissent la vie ? Nous ne pouvons que vous recommander de consulter votre professionnel de santé de référence. Si vous n'en avez pas encore, faites un tour sur notre annuaire de médecin bienveillant partagé par la communauté Gapianne. Médecin traitant et gynécologue peuvent vous accompagner, vous aider à trouver les raisons médicales de vos souffrances, le cas échéant, et vous soulager. Il n’est pas normal de souffrir et vous avez le droit de chercher des solutions et des réponses.

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