Pourquoi avez-vous des cycles menstruels courts et que faire ?

Depuis des siècles, le cycle menstruel féminin est envisagé comme aligné sur le cycle lunaire : 28 jours de cycle. Or, nous sommes nombreuses à ne pas coller à cet idéal. Si la durée moyenne du cycle menstruel est comprise entre 24 et 34 jours, nombre de personnes menstruées voient leurs cycles menstruels être plus courts ou plus longs que d'habitude. Vous avez des cycles de 22 jours, des cycles de 21 jours voir même des cycles de 17 jours ? Est-ce normal qu'ils soient si courts ? Quelles sont les conséquences pour la santé ? Dans cet article, on vous dit tout sur les cycles menstruels courts !

Qu’est-ce qu’un cycle menstruel court ?

Un cycle menstruel court est un cycle menstruel dont la durée est inférieure à 24 jours. On parle de polyménorrhée lorsqu’il est inférieur à 21 jours.

Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas de durée saine ou normale pour un cycle menstruel. Une majorité des femmes ont un cycle menstruel compris entre 24 et 32 jours, avec une moyenne de 28 jours. Mais il peut arriver que les cycles aient des durées bien différentes, qui peuvent être bien inférieures ou bien supérieures. Donc si vous vous demandez combien de temps dure un cycle menstruel, il y a plusieurs réponses possible.

Le cycle menstruel est un processus naturel qui se déroule chaque mois chez les personnes menstruées. Il se décompose en quatre phases. Dans le cadre d’un cycle menstruel court de 21 jours, la durée des phases qui le composent se répartit environ comme ceci :

• 6 jours pour la phase folliculaire : la phase menstruelle (les règles) débute en même temps que la phase folliculaire. Ce n’est pas parce que le cycle menstruel est court que les règles le sont forcément ;
• 1 jour pour l’ovulation
• 14 jours pour la phase lutéale : cette dernière phase est incompressible, quelle que soit la durée de votre cycle menstruel, elle dure 14 jours.

⚡La durée du cycle menstruel n’est, en soit, pas synonyme de mauvaise santé ou d’infertilité. De nombreuses personnes menstruées ont des cycles courts sans que cela ne soit problématique pour elles ! Certaines (bien que plus rare), on des règles tous les 15 jours ! Au-delà de la durée de votre cycle menstruel, il est intéressant et important de vous intéresser aux variations brutales de celui-ci. Le dérèglement de votre cycle menstruel est un sujet à suivre tout particulièrement.

Les causes des cycles menstruels courts

Plusieurs causes peuvent expliquer un cycle menstruel court. Vous le verrez, elles peuvent être complètement bénignes (comme liée à la génétique ou à l’âge) ou plus graves et nécessiter une consultation gynécologique. De façon générale, si votre cycle menstruel est inférieur à 21 jours ou si vous remarquez un changement brutal qui le raccourcit, nous vous recommandons de consulter un·e professionnel·le de santé.

Les causes naturelles d'un cycle court

Il existe plusieurs causes qui peuvent expliquer un cycle menstruel court. Ce, du fait de la génétique, mais aussi des différentes périodes de la vie des femmes.

L’hérédité

L’hérédité et la génétique jouent pour beaucoup dans le cycle menstruel. Si votre mère (vos tantes, vos grand-mères et/ou vos sœurs) ont des cycles très courts, il n’est pas illogique que vous ayez, vous aussi, des cycles courts. Si vous êtes à l’aise avec ces questions dans votre famille, n’hésitez pas à en parler, vous pourriez être surprise de découvrir des similitudes dans les symptômes de votre SPM et dans la durée de vos cycles menstruels.

L’âge

Que ce soit à la puberté, juste après une grossesse ou encore avant la ménopause, les hormones impliquées dans le cycle menstruel sont bouleversées. Les cycles qui entourent ces périodes peuvent ainsi être très courts sans pour autant être synonymes de mauvaise santé ou d’infertilité.

Les dérèglements hormonaux

Des déséquilibres hormonaux, tels que des niveaux élevés d'œstrogène et de progestérone, peuvent entraîner des cycles menstruels plus courts. Ces derniers peuvent être causés par différents facteurs.

Stress

En situation de stress, le corps génère différentes hormones pour se protéger et mieux répondre aux dangers qui lui sont proposés. En résulte une production d’hormones diverses qui influe forcément sur les hormones sexuelles à l'origine de l’organisation millimétrée des cycles menstruels. Deuil, déménagement, rupture, nouvelle rencontre : si vos cycles sont raccourcis dans ces périodes de vie, c’est peut-être totalement normal ! Retrouver un quotidien serein à ces moments peut être difficile, si c'est votre cas, aidez-vous de quelques coups de pouces : huiles de cbd relaxantes de la super marque Equilibre, infusion anti-stress, baume réconfortant ou directement notre routine anti stress qui vous accompagne au fil des jours compliqués.

SOPK

Le syndrôme des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble endocrinien. Il est plutôt courtant chez les personnes menstruées en âge de procréer : 1 femme sur 10 en souffre, avec des symptômes très différents.

Il se caractérise par la présence de multiples kystes dans les ovaires et peut avoir d’autres conséquences comme des cycles très courts et des déséquilibres hormonaux entraînant l’acné, une pilosité accrue (hirsutisme) et la perte des cheveux.

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Hyperprolactinémie

La prolactine est une hormone qui a notamment comme rôle de stimuler les glandes mammaires afin de permettre l’allaitement, suite à une grossesse. Elle a comme particularité de freiner le cycle menstruel de façon à empêcher naturellement la toute nouvelle maman allaitante de tomber trop rapidement enceinte. Cependant, si elle est produite en trop grande quantité par le corps en dehors de l’allaitement, elle peut être à l’origine de dérèglement du cycle et entraîner des cycles menstruels courts que d'habitude.

Trouble de la thyroïde

La thyroïde est une glande située dans le cou qui produit des hormones essentielles pour la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement. Elle influence également les hormones sexuelles. Un dysfonctionnement de la thyroïde peut entraîner des cycles menstruels très courts.

Autres problématiques de santé

En dehors des dérèglements hormonaux, d’autres problématiques de santé peuvent générer des cycles menstruels raccourcis.

Endométriose

L’endométriose est une maladie qui touche environ 10% des femmes. Elle se caractérise par un dysfonctionnement de l’endomètre, aussi appelé muqueuse utérine. Du fait de l’endométriose, ce dernier ne se développe pas uniquement dans l’utérus, au moment de la phase lutéale, mais s’exporte à l’extérieur de l’utérus pour venir s’agglomérer dans les organes tout autour, provoquant des lésions. En plus d’importantes douleurs menstruelles, l’endométriose provoque des anomalies du cycle menstruel, qui s’illustrent souvent par des cycles courts ou des saignements entre les règles. 

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Fibromes

Les fibromes sont des tumeurs bénignes qui s’installent sur l’utérus et les organes génitaux féminins. Ils peuvent être douloureux au toucher et, selon leur emplacement, avoir un impact sur votre cycle menstruel en le rendant plus long ou plus court. Une opération chirurgicale est nécessaire pour les enlever.

Maladies sexuellement transmissibles

La gonorrhée et la chlamydia sont deux maladies sexuellement transmissibles qui ont pour effet de raccourcir la longueur des cycles menstruels. Elles peuvent aussi provoquer des saignements inhabituels entre les règles.

Pourquoi mes cycles menstruels sont de plus en plus courts?

Un cycle menstruel de plus en plus court peut être dû à un raccourcissement de la phase folliculaire (préovulatoire) ou à un raccourcissement de la phase lutéale (post-ovulatoire).

Raccourcissement de la période folliculaire

Dans le cycle menstruel, la phase folliculaire correspond à la phase durant laquelle l’ovule arrive à maturité dans les ovaires avant d’être libéré (c’est l’ovulation). Dans un cycle moyen de 28 jours, cette phase dure généralement 14 jours. Dans un cycle court de 21 jours, la phase folliculaire ne dure que 6 jours.

Si le cycle est accompagné d’une ovulation, un raccourcissement de la phase folliculaire peut être naturel et ne nécessite pas de traitement. Dans ce cas, vous pouvez calculer votre fenêtre de fécondité en retirant 14 jours, durée de la phase lutéale, du nombre de jours que comporte votre cycle. Pour un cycle de 22 jours, votre ovulation interviendra 8 jours après l’apparition de vos règles : 22 jours (durée du cycle) – 14 jours (durée de la phase lutéale) = 8 jours.

Un raccourcissement plus important de la phase folliculaire (si votre cycle est inférieur à 21 jours) peut cependant être le signe d’un trouble de santé ou d’une absence d’ovulation. Ce dernier est la cause la plus fréquente d’infertilité féminine et nécessite une consultation médicale – ce d’autant plus si vous avez le projet d’enfanter. Votre gynécologue vous prescrira des examens complémentaires. Les causes peuvent être diverses et multiples (SOPK, endométriose, hyperprolactinémie…). Si aucun problème médical n’est détecté, le trouble de l’ovulation pourra être traité par l’administration d’hormones.

Raccourcissement de la période post-ovulatoire

Dans le cycle menstruel, la phase post-ovulatoire, aussi appelée phase lutéale, correspond à la phase durant laquelle le corps se prépare à accueillir l’ovule fécondé pour une grossesse. Que le cycle soit long ou court, la phase lutéale dure 14 jours. Elle n’est pas censée être plus courte, même si votre cycle ne dure que 21 jours.

Aussi, un raccourcissement de la phase lutéale montre que le corps n’est pas dans les meilleures conditions pour accueillir une grossesse et reflète ainsi un défaut de production de progestérone par l'ovaire. Plus encore, la nidation de l’œuf fécondé s’effectuant entre le sixième jour et le dixième jour suivant la fécondation, une phase lutéale trop courte peut la faire échouer : l’œuf n’a pas le temps de migrer jusqu’à l’utérus et de s’implanter sur la paroi utérine avant l’arrivée d’un nouveau cycle. En d’autres termes, si vous avez le projet de faire un enfant, vous devriez consulter un gynécologue. Si aucun problème médical n’est détecté, le déficit de progestérone peut être traité par l’administration d’hormones.

Comment savoir quelle période est raccourcie dans le cadre d’un cycle court ?

Est-ce votre période folliculaire qui est raccourcie ou votre période lutéale dans votre cycle menstruel court ? Pour le savoir, deux solutions :

1. Suivre les signes de votre ovulation : toutes les femmes sont différentes mais certaines peuvent ainsi ressentir un petit pincement (comme une mini-crampe menstruelle) au moment de l’ovulation. Plus encore, vous pouvez observer vos pertes vaginales dont l’aspect change lors de l’ovulation (elles deviennent plus glissantes et translucides pour favoriser le déplacement des spermatozoïdes jusqu’à l’ovule). Vous pouvez utiliser une application de suivi de cycle menstruel pour enregistrer les signes et votre ovulation.
2. Suivre la courbe de température basale : s’il vous est difficile de suivre les signes de votre ovulation, vous pouvez aussi mesurer la température lors de l'ovulation. Lors de l’ovulation, la température du corps augmente de quelques degrés, permettant de la desceller. Cette méthode vous permettra également de savoir si vos cycles sont ovulatoires ou anovulatoires. Il vous faudra un thermomètre basal pour accomplir ce suivi.

Quelle que soit votre situation, si vos cycles semblent courts et que cela vous inquiète, vous pouvez en parler à votre praticien de santé. Il mènera des examens complémentaires les cas échéant et, dans le cadre d’un projet bébé, il pourra vous proposer des solutions pour vous donner plus de chances de mener à bien votre projet.

A lire aussi : Tout savoir sur l'ovulation >

Levons le voile sur les mythes autour des cycles courts

Et si l’on commençait par vous rassurer ? Les cycles courts (comme d'ailleurs les cycles menstruels longs) sont entourés de mythes et de croyances qu’il nous semble important de debunker. Le but ? Vous rassurer et vous aider à mieux comprendre votre corps !

Mythe n°1 : Les cycles courts sont anormaux

Non, les cycles courts ne sont pas anormaux.

Si la durée moyenne des cycles menstruels est de 28 jours, il est ici important de rappeler qu’il s’agit… d’une moyenne. Certaines femmes témoignent de cycles durant de 17 à 39 jours sans que cela ne soit problématique du point de vue de la santé ou de la fertilité !

De façon générale, nous vous recommandons de consulter si vos cycles sont :

• Inférieurs à 21 jours : en dessous de cette durée, si vous avez des cycles de 20 jours, ou même de 17 jours, on parle de polyménorrhée et cela peut être un indicateur d’une problématique de santé.
• Handicapants : des cycles très courts, associés à des règles très longues (ces deux éléments n’étant pas reliés), peuvent être handicapants. Vous pouvez rallonger vos cycles de manière artificielle en utilisant par exemple une contraception hormonale pour éviter d’en souffrir au quotidien.

Mythe n°2 : Les cycles courts signifient une ménopause précoce

Il semblerait que ce mythe soit vrai.

Des chercheurs américains ont publié, en 2022, une étude réalisée auprès de 634 femmes (lien en anglais), montrant que les femmes ayant des cycles inférieurs à 25 jours auraient plus de chance de développer une ménopause précoce (soit dès l’âge de 40 ans).

Cela peut s’expliquer par le fait que le nombre d’ovules serait limité et que les femmes ayant un cycle menstruel plus court délivrent, sur une période plus courte, plus d’ovules que les femmes ayant un cycle menstruel plus long.

Il ne s’agit cependant pas de la seule cause de ménopause précoce. Ainsi, une étude publiée en mars 2022 dans la même revue (lien en anglais) a montré que l'exposition aux abus sexuels pendant l'enfance était associée à une transition ménopausique plus précoce.

Mythe n°3 : Les femmes qui ont des cycles courts ne peuvent pas tomber enceinte

Faux : les femmes qui ont des cycles courts peuvent totalement tomber enceinte.

Nous l’avons vu un peu plus en avant dans cet article : les causes des cycles courts sont nombreuses. Certaines sont complètement bénignes (hérédité ou âge) et n’entravent en rien la fécondité tandis que d’autres sont liées à des problématiques de santé et peuvent entraîner une infertilité (anovulation, déficit de progestérone…).

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Mythe n°4 : Les cycles courts sont toujours liés à des problèmes de santé

Faux : les cycles courts ne sont pas toujours liés à des problèmes de santé.

À nouveau, nous l’avons évoqué un peu plus tôt dans cet article. Si des troubles de santé peuvent effectivement provoquer des cycles courts (SOPK, MST, endométriose), il est totalement possible d’avoir un cycle naturellement court. Parce que le cycle menstruel moyen est de 28 jours, nombre sont les femmes qui ont un cycle inférieur à cette durée !

Sauf si votre cycle est plus court que 21 jours, la durée du cycle menstruel n’est pas le seul indicateur que vous devriez retenir pour juger de votre santé. La régularité de vos cycles et plus encore leurs changements brusques sont aussi importants à suivre.

Ont-ils un impact sur ma fertilité et ma santé ?

Avoir des cycles courts n’a pas forcément un impact sur votre fertilité ou votre santé. Comme nous l’avons évoqué précédemment : tout va dépendre des raisons pour lesquelles vous avez des cycles courts. 

Si des troubles de santé peuvent effectivement entraîner des cycles courts (SOPK, MST, endométriose) et avoir un impact sur votre fertilité à terme (SOPK et endométriose sont ainsi des causes d’infertilité), il est possible que votre cycle soit naturellement court. Ce, sans que cela ait un impact sur votre fertilité et votre santé. 

De façon générale, nous ne pouvons que vous recommander de suivre vos cycles menstruels sur quelques mois et d’en parler à un professionnel de santé pour avoir son retour et ses réponses. Vous trouverez d’ailleurs, un peu plus tard dans cet article, nos recommandations !

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Est-ce possible de retrouver un cycle “normal” ?

En matière de cycle menstruel, il n’y a pas de cycle normal. Si la durée moyenne du cycle menstruel est de 28 jours, nombreuses sont les femmes qui ont des cycles plus courts et plus longs sans incidence sur leur fertilité et leur santé. Il n’est donc pas forcément nécessaire ou souhaitable de trouver un cycle “normal”, plus long.

Ceci étant dit, il est possible de retrouver un cycle plus long, soit de façon totalement naturelle, soit de façon artificielle, soit en soignant l’affection qui entraîne des cycles courts.

Retrouver un cycle “normal” de façon naturelle

Les cycles menstruels peuvent régulièrement évoluer, de même que les menstruations. En durée, en fréquence, en symptômes associés. Les événements de la vie et les hormones jouent énormément dans ces fluctuations. C’est pourquoi il est totalement possible de retrouver un cycle menstruel plus long de façon naturelle :

• Après la puberté
• Après la prise d’une contraception hormonale
• Suite à une grossesse

Retrouver un cycle “normal” de façon artificielle

Vous avez des cycles courts depuis longtemps et les médecins consultés s’entendent pour dire qu’il s’agit de votre cycle naturel et que tout va bien.

Si c’est une belle nouvelle, cela peut aussi être pesant. Un cycle court, d’autant plus s’il s’accompagne de règles longues, peut s’avérer compliqué à vivre : peut-être avez-vous la sensation “d’avoir vos règles tout le temps”. Et c’est encore plus difficile si vous souffrez d’un SPM un peu méchant…

Pour avoir des cycles plus longs, il est par exemple possible de faire appel à une contraception hormonale, comme la pilule ou le stérilet hormonal. Ces derniers vous permettront de régler votre corps artificiellement sur un cycle de 28 jours. Nous vous recommandons de demander l’avis à votre médecin traitant pour trouver une solution qui s’adaptera à vous et à votre problématique.

Soigner la problématique de santé associée aux cycles courts

Si vos cycles courts vous ont amenés à consulter un médecin et qu’il a diagnostiqué chez vous une maladie ou un trouble spécifique, le fait de soigner la cause des cycles courts peut vous amener à retrouver des cycles plus longs.

Notez cependant que ce ne sera pas forcément le cas : votre corps et vos hormones, perturbés par ce qu’ils ont vécu, s’adapteront et mettront en place un nouvel équilibre. Votre cycle menstruel pourra s’avérer plus long mais pourra aussi rester de la même durée qu’auparavant. Plus que la durée de votre cycle, l’essentiel est que vous soyez en bonne santé.

6 questions à vous poser avant de voir un gynécologue

Avant de consulter un spécialiste pour vos cycles courts, voici 6 questions que vous devez vous poser. Cela vous permettra de vous rassurer et de savoir quels sujets aborder avec lui, le cas échéant.

1. Vos cycles ont-ils toujours été courts ?

Si vos cycles ont toujours été plus courts que la moyenne, cela peut simplement être normal pour vous. Cependant, si vous remarquez un changement soudain dans la durée de vos cycles, cela peut être le signe d'un problème sous-jacent !

2. Avez-vous d'autres symptômes ?

Les douleurs abdominales sévères, les saignements menstruels abondants, les saignements entre les menstruations, les changements soudains de poids, l'acné sévère, les poils du visage ou du corps excessifs, la fatigue, ou des changements d'humeur peuvent être le signe d'un déséquilibre hormonal ou d'autres problèmes de santé.

3. Essayez-vous de concevoir ?

Si vous essayez de concevoir et que vous avez des cycles menstruels courts, cela peut rendre la prédiction de l'ovulation plus difficile, ce qui peut rendre la conception plus complexe.

4. Vos cycles menstruels courts sont-ils accompagnés de stress ou d'inconfort ?

Si vos cycles courts vous causent du stress ou de l'inconfort, cela vaut la peine de consulter un professionnel de la santé pour discuter de vos options et voir s'il existe des moyens de gérer ces symptômes.

5. Vos règles sont-elles très rapprochées ?

Si vos règles surviennent toutes les deux semaines ou moins, cela peut être le signe d'un trouble de santé, comme une maladie de la thyroïde ou un problème de l'utérus.

A lire aussi : Quelles protections hygiéniques choisir selon mon type de menstruations ? >

6. Avez-vous plus de 40 ans ?

Si vous êtes en périménopause (la période précédant la ménopause), cela peut entraîner des changements dans votre cycle menstruel, y compris le raccourcissement de celui-ci.

Si la réponse à une ou plusieurs de ces questions est "oui", il serait préférable de consulter un professionnel de la santé pour discuter de vos symptômes et déterminer s'il y a lieu de s'inquiéter. N'oubliez pas que même si les symptômes peuvent être stressants, il existe de nombreuses options de traitement et de gestion pour aider à normaliser votre cycle et à réduire l'inconfort !

Bien vivre avec des cycles courts, les conseils de nos experts

Les questions / réponses de notre communauté

Vous avez encore des questions à la suite de cet article ? N’hésitez pas à nous les transmettre en nous écrivant sur notre chat, ou par message privé sur Instagram. Nous ne souhaitons en aucun cas nous substituer à votre médecin mais nous pourront vous apporter quelques éléments de réponses et ces questions / réponses pourront aider d’autres femmes à trouver des solutions et des réponses à leurs questions !

Est-ce grave d’avoir ses règles en avance ?

Généralement, non. Le cycle menstruel est un processus influencé par de nombreux éléments et le moindre grain de sable peut enrayer la machine ! Avoir ses règles en avance, lors d’un cycle menstruel, n’est en aucun cas quelque chose qui doit vous inquiéter. Un coup de stress ou un voyage peuvent à eux seuls expliquer que vos règles arrivent en avance ! 

Il faudra cependant envisager de consulter si vous repérez que vos cycles se raccourcissent peu à peu et notamment si leur durée se réduit à moins de 21 jours. Comme nous l’avons évoqué dans cet article, cela peut être signe d’une maladie ou d’un trouble et avoir le retour d’un médecin s’avérera intéressant.

Est-ce que des cycles courts sont un signe de préménopause ?

Les cycles courts peuvent effectivement être un signe de préménopause. Les oestrogènes décroissent dans le corps et cette raréfaction peut entraîner des difficultés à ovuler et des cycles plus courts. Si vous remarquez que vos cycles se raccourcissent, alors même que vous avez plus de 40 ans, il est probable que vous soyez en préménopause : consultez un professionnel de santé pour en savoir plus.

Pourquoi je saigne 2 semaines après mes règles ? // Pourquoi j’ai mes règles tous les 15 jours ?

Vous avez eu vos règles et alors que vous pensiez être “tranquille” pour les trois prochaines semaines à venir, vous vous retrouvez bien plus vite que prévu avec vos règles à nouveau…

La première chose à déterminer est : est-ce réellement vos règles ? Il peut arriver d’avoir des saignements entre les règles –on les appelle “métrorragies”. Il y a plusieurs causes à ces saignements mais le plus souvent, ils sont dûs à la contraception hormonale, à des maladies sexuellement transmissibles ou à des dérèglements hormonaux.

S’il s’agit bien de vos règles, il est possible que votre cycle menstruel ait été tout particulièrement court. Cela peut arriver de façon ponctuelle, à cause du stress, de la prise d’un médicament ou encore d’un voyage ayant contribué à déclencher vos règles plus vite. Il est aussi possible que votre cycle menstruel se soit raccourci brutalement. Dans ce second cas, il pourra être intéressant de suivre l’évolution de votre cycle menstruel sur plusieurs mois pour vérifier ce qu’il en est. S’il s’avère que vous avez réellement vos règles toutes les deux semaines, il vous faudra aller consulter un·e gynécologue pour obtenir des réponses.