Tout savoir sur la vulve et le vagin
La vulve, le vagin, le clitoris, les petites lèvres, les grandes lèvres… tous ces mots vous parlent et vous sont familiers mais vous n’êtes pas sûre de savoir ce qu’ils impliquent au niveau anatomique, sur votre sexe ? Ce n’est pas anormal : pendant longtemps, le sexe féminin a été méconnu et est resté tabou (et on ne parle même pas du plaisir féminin, juste d’anatomie !). L’article du jour se veut être un guide complet sur le sexe féminin (la vulve), les différences entre vulve et vagin, l’importance de connaître son corps, ne serait-ce que pour protéger sa santé.
Sommaire
Vulve et vagin, deux organes distincts
Vulve et vagin sont assez régulièrement confondus. Avant d’aller plus loin sur la présentation de ces deux organes, prenons le temps d’affirmer que vulve et vagin sont deux organes différents. La vulve est la partie externe de l’appareil génital féminin tandis que le vagin en est la partie interne. Il fait le lien entre la vulve et l’utérus.
Focus sur la vulve
Les dessins qui résument la vulve à deux petites bosses (parfois appelées “camel toe” en référence à la forme) ne sauraient être plus fausses. La vulve, qui est la partie externe du sexe féminin, est bien plus complexe.
L’anatomie de la vulve
La vulve est composée de organes et os :
- Mont pubis : le mont pubis est généralement compris dans la vulve. Il s’agit de l’os pubien qui se situe sur le bas ventre, en dessous du nombril. Les poils pubiens y sont souvent disséminés.
- Grandes lèvres ou lèvres externes : ce sont ces lèvres qui donnent au sexe féminin son apparence. Elles entourent le reste des organes qui composent la vulve et le protègent. Les lèvres externes sont externes et si elles sont parfois imberbes, elles sont surmontées de poils pubiens ;
- Petites lèvres ou lèvres internes : ce sont les lèvres qui entourent l’orifice du vagin et le méat urinaire. Elles se rejoignent d’une part au niveau du gland du clitoris qui n’est externe qu’à cet endroit-là du sexe féminin et d’autre part sur la fourchette vulvaire.
- Clitoris : le clitoris est un organe encore assez méconnu dont le seul rôle est de donner du plaisir sexuel. Il est surmonté de nombreuses terminaisons nerveuses qui le rendent tout particulièrement sensible. Le clitoris est un organe à la fois interne et externe : sa tête, appelée capuchon, est externe, tandis que ses bras sont internes.
- Méat urinaire ou méat urétral : il n’est pas rare que les hommes et que certaines femmes croient qu’elles urinent par le vagin. C’est faux. Les personnes à vulve urine par le méat urinaire, un petit orifice protégé par les petites lèvres.
- Glandes de Skène : autour du méat urétral, les deux glandes de Skène ont un rôle encore peu connu, du grand public et même des professionnels. Ce sont elles qui permettent l’éjaculation féminine et pourraient être utiles pour prévenir les infections urinaires.
- Ouverture vaginale ou office vaginal : l’office vaginal n’est autre que l’entrée du vagin, organe génital féminin que nous décrivons dans la partie suivante.
- Glandes de Bartholin : tout proche de l’entrée du vagin, les deux glandes de Bartholin sont de petits canaux qui excrètent de la cyprine, une substance qui permet la lubrification du vagin, notamment lors de l’excitation sexuelle.
💡 Le saviez-vous ? Aucune vulve ne se ressemble et toutes les apparences sont ok. Il arrive notamment que les petites lèvres soient longues et dépassent des lèvres externes quand votre entrejambe est resserré. Ce n’est pas l’image qui est partagée communément du sexe des femmes mais c’est aussi une forme du sexe des femmes. Après tout, tous les sexes des hommes ne se ressemblent pas (il y en a des longs, des courts, des tordus, des fins…) et bien c’est pareil pour les sexes féminins !
Schémas et visuels de la vulve
Le schéma qui suit vous présente l’ensemble des organes de la vulve :
Parce que le clitoris est méconnu, voici à quoi il ressemble :
Et enfin, voici quelques profils de vulve –avec des lèvres internes courtes et des lèvres internes longues– de façon à vous déculpabiliser. Il existe toutes sortes de vulves !
Les fonctions de la vulve
La vulve est donc la partie externe de l’appareil génital des femmes. Ses fonctions sont au nombre de trois :
- Rôle dans la protection de l’appareil génital : la vulve a pour but de protéger l’appareil génital des femmes contre les agressions extérieures. Les lèvres et les poils pubiens ont tous deux pour rôle de limiter l’entrée dans le vagin et le méat urétral des germes et des champignons. Ces derniers peuvent en effet déséquilibrer la flore intime et créer des maladies et des inconforts. Nous rappellerons ici que NON les poils ne sont pas sales (à condition d’avoir une bonne hygiène bien évidemment) et que leur rôle est important : s’épiler intégralement, le pubis et les lèvres externes, peut être source de désagréments. Les glandes de Skène quant à elles auraient pour rôle la protection du canal urétral pour limiter les infections urinaires ;
- Rôle dans le système reproducteur : la vulve est la porte d’entrée (et de sortie) de l’appareil génital interne des femmes. Elle ouvre sur le vagin, lui-même porte d’entrée vers l’utérus. C’est par elle que s’écoule le sang des menstruations et que sort le bébé ;
- Rôle dans la sexualité : la vulve a enfin un grand rôle dans la sexualité et le plaisir sexuel. Si le clitoris, empli de terminaisons nerveuses, est le seul organe intégralement dédié au plaisir sexuel, les petites lèvres et les grandes lèvres sont aussi sources de plaisir. Les glandes de Bartholin permettent aussi la lubrification du vagin pendant l’excitation sexuelle.
Comment prendre soin de sa vulve ?
Pour prendre soin de sa vulve, il y a des do et des don’t !
✅ Do : Nettoyer quotidiennement
Premier geste essentiel : nettoyer votre vulve au quotidien. L’eau est totalement suffisante mais vous pouvez opter pour un savon au pH neutre pour ne pas déstabiliser votre flore vaginale.
Sur Gapianne, nous avons sélectionné deux nettoyants intimes différents à utiliser sous la douche, durant votre toilette quotidienne :
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✅ Do : Hydrater régulièrement
Vous ressentez des petits picotements, des tiraillements, une sensation de brûlure (notamment après un rapport sexuel ou le port d’un sous-vêtement un peu serré) appliquez un hydratant en couche épaisse pour protéger la peau fine et sensible de votre vulve.
🌈 Dans la gamme produits hydratants, notre préférence va au baume de Baûbo. C’est un soin intime exceptionnel, fabriqué en France, dont on adore la composition riche. Composé à 100% d'ingrédients naturels, ce baume est parfait pour hydrater votre vulve et la protéger grâce à son fini gras.
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Lire plus : Irritation et/ou sensations de brûlure à la vulve après un rapport : que faire ?
✅ Do : Porter des sous-vêtements amples en matière naturelle
Au-delà des rapports sexuels qui peuvent être irritants pour la vulve et le vagin (nous en reparlons un peu après), les sous-vêtements serrés et/ou en tissus non naturels peuvent entraîner des irritations. Les petites culottes en coton sont vos amies, n’hésitez pas à les adopter régulièrement pour protéger votre vulve.
❌ Don’t : Utiliser du gel douche classique
Les savons, gels douches et shampoings classiques ne sont pas adaptés à votre toilette intime. Leur pH n’est pas adapté à votre vulve et peut déséquilibrer votre flore vaginale. Préférez des savons doux au pH neutre.
❌ Don’t : Utiliser un gant propre
Sous la douche, nous ne pouvons que vous recommander de vous nettoyer aux doigts. Vous êtes plus précise et ils sont propres. Si cela vous dérange et que vous préférez vraiment opter pour un gant, choisissez un gant propre que vous rincez, faites sécher après chaque utilisation et lavez régulièrement. Il n’y a rien de pire que les bactéries qui se développent dans un linge encore mouillé pour votre vulve et votre vagin !
Focus sur le vagin
À la différence de la vulve, qui est la partie externe de l’appareil génital féminin, le vagin est sa partie interne. Il est situé dans le bassin, entre la vessie et le rectum, et s’étend de la vulve à l’utérus, auquel il est rattaché par le col de l'utérus.
Anatomie du vagin
Le vagin est composé de la structure interne et de tissus musculaires, eux-mêmes divisés en plusieurs parties.
- Canal qui relie la vulve à l'utérus : le vagin est un tube fait de muscles, élastique et mesurant de 7,5 à 9 cm de long environ. Il relie la vulve à l’utérus.
- Paroi vaginale : le vagin est recouvert de la paroi vaginale, elle-même recouverte de la muqueuse vaginale, dont le rôle est de maintenir l’équilibre de la flore vaginale.
- Zone du point G : le point G serait une zone érogène située dans le vagin qui permettrait d’atteindre l’orgasme vaginal lorsque stimulé. Bien que l’on ait retrouvé des traces évoquant l’existence du point G depuis le XIe siècle en Inde, il n’y a, à l’heure actuelle, aucune preuve scientifique de l'existence de ce point.
- Hymen : l’hymen est une fine membrane qui obstrue plus ou moins complètement l’entrée du vagin. Sa rupture, notamment lors du premier rapport sexuel avec pénétration, peut entraîner un léger saignement. Il est connu pour être la preuve de la virginité des femmes et fait ainsi l’objet de nombreux fantasmes et contrôles–même si cela peut être contesté.
- Col de l'utérus : il relie le corps de l’utérus au vagin. Une partie du revêtement du col contient des glandes qui sécrètent du mucus. Pendant la phase lutéale du cycle menstruel, ce mucus vient obstruer l’entrée de l’utérus, empêchant le passage des spermatozoïdes jusqu’à l’utérus.
- Tissus musculaires : l’intégralité du vagin est recouvert de tissus musculaires. Ils assurent la musculature du vagin et son élasticité, lui permettant notamment de s’étendre pendant les rapports sexuels et l'accouchement, mais aussi de se contracter pour donner plus de plaisir lors des rapports.
Schémas et visuels du vagin
Le schéma qui suit vous présente l’ensemble des structures composant le vagin :
Le schéma qui suit illustre une coupe du vagin, vous permettant de mieux comprendre l’anatomie interne du vagin :
Schéma de l’anatomie interne du vagin
Le vagin ayant un rôle essentiel dans la reproduction, ce schéma a pour but de vous montrer comment le vagin s’articule par rapport aux autres organes reproducteurs féminins–la vulve et l’utérus :
Enfin, ce dernier schéma du vagin vous montre où il est placé dans votre bassin, entre la vessie et le rectum.
Les fonctions du vagin
Parfois confondu avec la vulve, la vessie ou encore l’utérus, le vagin a des fonctions spécifiques et différentes de ces autres organes féminins :
- Rôle dans le système reproducteur : le vagin est le passage qui permet de relier la vulve à l’utérus. En cela, il est essentiel pour la reproduction et plus largement pour le bon fonctionnement du système reproducteur des femmes. D’une part, il permet l’évacuation du sang et des tissus de l’endomètre lorsqu’il n’y a pas de fécondation. D’autre part, il permet le passage des spermatozoïdes jusqu’à l’utérus et les trompes de Fallope où la fécondation a lieu. Enfin, c’est le passage emprunté par le bébé lors de l'accouchement ;
- Rôle dans le plaisir sexuel : si le clitoris et les différents organes de la vulve sont importants dans le plaisir sexuel féminin, le vagin a lui aussi un rôle central. Ses contractions permettent ainsi de décupler les sensations sexuelles et d’atteindre l'orgasme vaginal (qui se différencie de l’orgasme clitoridien). Dans le vagin se trouverait notamment le point G, une zone particulièrement érogène chez les femmes qui permettrait d’atteindre un orgasme puissant lorsque stimulé. À noter aussi : le vagin n’a pas besoin d’être pénétré pour se contracter et donner du plaisir. Des contractions sans pénétration peuvent être sources de plaisir.
- Rôle dans la santé : enfin, le vagin et, plus précisément, la muqueuse vaginale régule l’équilibre du pH de la flore vaginale, permettant de prévenir les infections et les agressions venues de l’extérieur.
Comment prendre soin de son vagin ?
Pour prendre soin de son vagin, il y a–comme pour le soin de votre vulve– des do’s et des don’t ! Regardons ça ensemble !
✅ Do : Lubrifier lors des rapports
La lubrification est LE geste qui peut sauver votre libido ! Le lubrifiant vient compenser le manque d’hydratation naturelle de votre vagin (cela peut arriver à la ménopause mais aussi avant, pour diverses raisons) et son action évite les frottements désagréables source d’irritations et de sensation de brûlures à l’intérieur de vous.
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❌ Don’t : Supprimer les douches vaginales
Vous voulez sentir bon du vagin et de la vulve : n’adoptez pas (jamais) les douches vaginales. Cette pratique, qui consiste à projeter de l’eau directement dans votre vagin, a tendance à détruire votre flore vaginale et a pour effet… de booster le développement des mauvaises bactéries et les mauvaises odeurs ! Pour une bonne odeur vaginale, optez pour tous les DO de notre liste !
✅ Do : Adopter les probiotiques pour renforcer votre flore vaginale
Que vous ayez déjà cédé aux sirènes de la douche vaginale ou que vous souffrez d’une flore vaginale capricieuse, il est possible que vous ayez besoin de la renforcer avec des probiotiques. Ces derniers sont de bonnes bactéries dont le rôle est de peser dans la balance face aux mauvaises bactéries présentes naturellement dans le vagin afin de rétablir l’équilibre de votre flore vaginale.
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L'importance de la vulve et du vagin pour la santé gynécologique
La vulve et le vagin sont au centre de la santé gynécologique. Se faire examiner de façon régulière est essentiel pour assurer sa bonne santé.
Quand consulter ?
Il est recommandé de consulter un(e) gynécologue une fois par an. Ce suivi vous permet tout à la fois de faire palper votre poitrine, de poser les questions que vous souhaitez (notamment quant à la contraception ou dans le cadre d’un projet bébé) ou encore de réaliser un frottis pour tester votre flore vaginale. Contrairement à ce que l’on peut croire, il n’est pas nécessaire d’avoir vécu sa première fois pour consulter un(e) gynécologue : il peut être intéressant de consulter dès l’apparition des premières règles. Le ou la professionnel(le) adaptera l’examen gynécologique en fonction des échanges préalables qui peuvent être réalisés en présence ou en l’absence du parent accompagnant.
Qui consulter ?
Pour examiner votre vulve et votre vagin, il est recommandé de consulter un gynécologue, spécialisé dans l’étude de l’appareil reproducteur des femmes. Cependant, si vous pensez être atteinte d’une maladie ou d’une infection, vous pouvez commencer par consulter votre médecin généraliste qui sera disponible plus rapidement et pourra vous examiner et vous prescrire les médicaments nécessaires, le cas échéant.
Pourquoi consulter ?
De façon régulière (annuelle), il est intéressant de consulter pour assurer un suivi de votre santé. De façon plus ponctuelle, nous vous recommandons de consulter en cas de symptômes particuliers et nouveaux : douleurs (notamment de la dyspareunie, lors de la pénétration), sensations de brûlure et d’irritations après les rapports, sécheresse vaginale ou encore pertes vaginales anormales (ayant une texture, couleur et odeur particulières). L’ensemble de ces troubles peuvent être les symptômes d’une maladie ou d’une infection sexuellement transmissible et il est important d’y répondre rapidement pour limiter leur impact et leur chronicité.
Quelles maladies et troubles peuvent impacter ces zones du corps ?
Différentes maladies et infections peuvent impacter la vulve et le vagin :
- Infections urinaires : les infections urinaires sont des infections qui touchent la vessie et peuvent de ce fait avoir un impact sur la vulve (sensation de brûlure pendant la miction, inconfort intime…). Elles sont le plus souvent causées par la présence de mauvaises bactéries dans la vessie.
- Sécheresse intime : la sécheresse intime est une condition médicale qui touche une femme sur 6 et une femme ménopausée sur 2. Elle se caractérise notamment par un inconfort intime et des douleurs lors des rapports sexuels.
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Infections vaginales :
- Infection à levures (candidose) : c’est une infection fongique (par des champignons) courante causée par le Candida albicans. Elle entraîne démangeaisons et inconforts.
- Vaginose bactérienne : Une infection vaginale causée par un déséquilibre de bactéries normalement présentes dans le vagin.
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Infections sexuellement transmissibles (IST) :
- Trichomonase : Une infection sexuellement transmissible (IST) causée par un parasite appelé Trichomonas vaginalis.
- Herpès génital : Une IST causée par le virus de l'herpès simplex.
- Chlamydia : Une infection bactérienne sexuellement transmissible.
- Gonorrhée : Une autre infection bactérienne sexuellement transmissible.
- Lichen scléreux et lichen plan : Deux affections inflammatoires de la peau qui peuvent affecter la vulve et provoquer des démangeaisons, des douleurs et des pertes de pigmentation.
- Vulvodynie : Une douleur chronique de la vulve sans cause identifiable.
- Endométriose : L’endométriose est une affection dans laquelle le tissu semblable à la muqueuse utérine se développe en dehors de l'utérus, y compris sur la surface externe des organes pelviens comme la vulve et le vagin, ce qui peut provoquer des douleurs.
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Cancer :
- Cancer de la vulve : une croissance anormale des cellules de la vulve.
- Cancer du vagin : un cancer rare qui se développe dans les cellules du vagin.
- Cancer du col de l’utérus : un cancer assez courant causé par le virus du papillome humain (VPH).
Quels sont les examens gynécologiques qui existent ?
Les examens gynécologiques sont nombreux et leur occurrence dépend de votre âge, de votre activité sexuelle, de vos symptômes ou encore de vos objectifs (poser un stérilet, tomber enceinte…). Voici une liste des examens gynécologiques les plus courants qui sont opérés sur la vulve et le vagin :
- Examen pelvien : l’examen pelvien est un examen physique où le médecin examine les organes génitaux externes, la vulve, le vagin et le col de l'utérus pour détecter d'éventuelles anomalies. Il peut être fait en palpation interne pour certains organes et/ou en faisant pénétrer une sonde dans votre vagin.
- Frottis cervico-utérin (ou test de Pap) : le frottis consiste à prélever des cellules du col de l'utérus pour dépister d'éventuelles cellules anormales qui pourraient indiquer un risque de cancer du col de l'utérus.
- Échographie pelvienne : cet examen interne et/ou externe utilise des ondes sonores pour créer une image des organes pelviens, y compris l'utérus, les ovaires et parfois les trompes de Fallope, afin de détecter d'éventuelles anomalies, telles que des kystes ou des fibromes.
- Test d'ADN du VPH : le virus du papillome humain (VPH) est une infection sexuellement transmissible qui peut entraîner des lésions précancéreuses et le cancer du col de l'utérus. Le test d'ADN du VPH peut être réalisé en même temps qu'un frottis cervical ou indépendamment pour détecter la présence du virus.
Comment se préparer aux examens gynécologiques ?
Comme nous venons de l’évoquer, les examens gynécologiques peuvent être externes ou internes–tout dépend de votre condition et de ce que votre docteur / doctoresse désire observer lors de celui-ci. Pour vous préparer aux examens gynécologiques, plusieurs choses à penser / garder en tête.
- Vous pouvez amener une blouse pour recouvrir votre corps si la nudité vous dérange. Si elle est obligatoire aux États-Unis durant les examens gynécologiques, la blouse n’est pas toujours proposée par les médecins français. Vous pouvez totalement venir avec une blouse ou une robe pour couvrir en partie votre nudité.
- Vous pouvez refuser un examen. Si un examen vous fait peur ou que vous avez l’impression que ses raisons vous ont mal été présentées, vous pouvez refuser un examen. Dans ce cas, nous ne pouvons que vous recommander de prendre rendez-vous rapidement avec un autre professionnel : il pourra vous confirmer l’importance de l’examen envisagé, vous rassurer ou, le cas échéant, trouver des alternatives.
- Vous pouvez demander l’arrêt d’un examen à tout moment. Si un examen vous fait mal ou que le praticien a des gestes qui vous font mal ou pas assez expliqués, vous pouvez demander à ce que l’examen soit arrêté. Comme lors d’un rapport sexuel, votre consentement est essentiel et un “non” / “stop” doit arrêter le professionnel.
- Vous pouvez demander à être accompagnée. Avez-vous eu de mauvaises expériences par le passé et souhaitez être accompagnée par votre compagnon ou une proche ? Vous pouvez totalement vous rendre accompagnée à un examen gynécologique.
- Vous pouvez changer de professionnel. Votre médecin n’a pas été doux, à l’écoute, ou encore vous a infantilisée ? Les maltraitances gynécologiques ont de plus en plus critiquées et questionnées mais elles existent, malheureusement, encore. Si vous n’avez pas confiance en votre praticien(ne), vous pouvez en changer. Nous vous proposons un annuaire de professionnels mis en avant par notre communauté si vous le désirez.
- Vous pouvez demander un autre avis. Que ce soit dans le cadre d’un projet grossesse, du diagnostic d’une maladie ou encore du choix d’un moyen de contraception, vous avez le droit de demander un autre avis, soit à votre médecin traitant, soit à un(e) autre gynécologue. Aucun bon professionnel de santé ne pourra vous en vouloir de souhaiter un éclairage complet sur votre santé.
Attention aux mythes concernant la vulve et le vagin
Comme tout sujet tabou, la vulve et le vagin sont accompagnés par tout un tas de mythes et d’idées reçues, souvent fausses et parfois même dangereuses pour votre santé. Pour conclure cet article, prenons le temps de les débunker ensemble.
Une vulve "normale" a un aspect spécifique.
C’est faux ❌
Il n’y a pas d’aspect normal ou spécifique pour la vulve. Comme nous l’avons déjà évoqué plus tôt dans ce texte, la vulve peut avoir différentes formes–être poilue, avoir des petites lèvres plus longues ou asymétriques, avoir des petites lèvres de couleur plus foncée ou plus claire que le reste du pubis et ainsi de suite !
Les contenus pornographiques ont eu tendance à rendre “normal” un seul type de vulve (imberbe, avec les grandes lèvres qui recouvrent intégralement les petites lèvres) mais c’est une image fausse et faussée de l’intimité des femmes… tout comme les verges de ces messieurs ne mesurent pas toutes dix centimètres au repos… ;)
La virginité peut être déterminée par l'examen du vagin
C’est faux ❌
La virginité ne peut être déterminée par l’examen du vagin. Ce qui peut être déterminé par l’examen du vagin, c’est l’hymen, une fine membrane placée à quelques centimètres dans le vagin.
La présence d’un hymen non déchiré serait, selon différentes coutumes et cultures, la preuve de la virginité féminine. Sauf que cet organe n’est pas présent chez toutes les femmes et que l’insertion de tampons peut avoir tendance à le détendre et à le rendre élastique. Sans parler des chirurgies reconstructrices qui existent et permettent de refaçonner un hymen (l’hyménoplastie). La seule présence ou absence de l’hymen n’est pas donc pas une preuve de virginité irréfutable.
Le vagin devient plus large ou "lâche" à la suite de rapports sexuels fréquents ou d'un accouchement
C’est partiellement faux ❌
Le vagin ne devient pas plus large à la suite de rapports sexuels fréquents et/ou avec de nombreux partenaires sexuels différents (c’est malheureusement un argument récurrent qui circule énormément et provoque la polémique). Il est élastique et musclé et reprend sa forme après un rapport sexuel.
Dans le cas d’un accouchement par voie basse cependant, le vagin est élargi, les tissus plus lâches, à cause du passage du bébé mais aussi car le bassin a bougé durant la grossesse et pour l’accouchement. Pour augmenter le plaisir sexuel, il est souvent recommandé de muscler le périnée (qui constitue les muscles autour du vagin) afin de lui redonner une tonicité et de gagner en plaisir sexuel.
Trouver le point G est indispensable pour avoir un orgasme vaginal
C’est faux ❌
Si le point G est évoqué dans des textes indiens depuis le XIe siècle, aucune preuve scientifique n’atteste l’existence de cette zone érogène féminine particulièrement agréable lorsque stimulée. Les mécanismes de l’orgasme vaginal des femmes ne sont pas encore bien compris mais il semblerait que ce dernier soit essentiellement lié aux contractions du vagin… Trouver et toucher son point G serait donc inutile pour atteindre l’orgasme vaginal.
Le vagin doit être lavé avec des savons spéciaux pour rester propre
C’est partiellement faux ❌
Le vagin est autonettoyant grâce à ses sécrétions naturelles : il n’a donc pas besoin d’être “lavé”. L'utilisation de savons parfumés ou de douches vaginales peut d’ailleurs perturber l'équilibre du pH et la flore intime. La vulve, quant à elle, doit être nettoyée quotidiennement. Il est totalement possible de la nettoyer uniquement à l’eau ou avec des produits spécifiques, qui respectent le pH de la flore vaginale.
🌈 Nous vous recommandons le gel intime nettoyant et hydratant de la marque Wumi. Aussi frais que doux, il nettoie sans agresser et vous offre une sensation de propreté. Son pH neutre n’affecte pas votre flore vaginale–ce qui est essentiel en cas de sécheresse vaginale.
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Avoir des pertes vaginales signifie qu'il y a une infection
C’est faux ❌
Les pertes vaginales (sanguines et non sanguines) sont (généralement) normales et saines. Elles sont notamment constituées de la glaire cervicale, un mucus sécrété par des glandes au niveau du col de l’utérus durant le cycle menstruel et leur consistance peut permettre de distinguer la phase de votre cycle dans laquelle vous êtes (ovulation, menstruations proches…). L’observation des pertes vaginales est ainsi l’un des symptômes suivis en symptothermie, méthode intéressante à découvrir si vous souhaitez enfanter.
Les pertes vaginales peuvent cependant être signe d’infection ou de maladie (notamment sexuellement transmissibles) lorsqu’elles ont une texture, une couleur ou encore une odeur particulière. Des pertes grumeleuses, verdâtres ou bleues doivent ainsi vous interroger et vous pousser à consulter un médecin.
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