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Article sur la dépression post-partum - Gapianne
post-partum

Comment se sortir de la dépression post-partum ?

Fatigue mentale et physique, bouleversement émotionnel et hormonal, stress, pressions et influences familiales, bouleversement du couple et des rôles de chacun, arrêt du travail… Toutes les conditions sont réunies pour que la période post-partum représente un grand bouleversement. Et pour certaines nouvelles mamans, et peut-être vous si vous lisez ces lignes, c’est un trop grand bouleversement. Les émotions se mélangent et s’éteignent, le stress prend le pas et la fatigue vous envahit : tout paraît gris, vide, sans intérêt, épuisant. Vous faites peut-être partie des 10 à 20% de jeunes mamans touchées par la dépression post-partum. Qu’est-ce que c’est, comment la diagnostiquer et surtout comment s’en sortir : nous en parlons dans cet article. 

Comprendre la dépression post-partum

La dépression post-partum est un trouble de la santé mentale qui touche entre 10 et 20% des jeunes mamans. C’est même 1 femme sur 20 qui a des idées suicidaires dans les deux mois suivant la naissance selon l’enquête nationale périnatale de 2021.

Ce trouble combine les symptômes d’une dépression–tristesse intense et inexpliquée, atonie émotionnelle, troubles du sommeil, croyances négatives et sentiment de culpabilité, stress et anxiété chronique, voire des idées suicidaires–et les pensées spécifiques au fait d’être une jeune maman–perte d’intérêt pour le nourrisson, dépréciation de ses compétences maternelles.

La dépression post-partum apparaît généralement après le sixième jour et pour être qualifiée comme “post-partum”, elle doit se manifester avant la sixième semaine du post-partum.

Les jeunes pères peuvent aussi souffrir de dépression post-partum. On estime ainsi à 8% les hommes touchés par ce type de dépression. Dans cet article, nous avons traité essentiellement de la dépression post-partum chez les mères parce que Gapianne s’est avant tout spécialisé sur les thématiques féminines mais vous retrouverez une partie spécifique dédiée à la dépression post-partum chez les jeunes pères.

Quelles sont les causes et les facteurs de risque ?

Comme dans une majorité des troubles de la santé mentale, les causes sont plurifactorielles. Plusieurs facteurs de risque de développer une dépression post-partum ont ainsi été identifiés. Ils appartiennent à quatre familles : les facteurs psychiatriques, socio-économiques, obstétricaux et pathologiques.

Facteurs psychiatriques

Le premier type de facteurs pouvant influer et entraîner une dépression post-partum sont les facteurs psychiatriques. Ils englobent toutes les différentes problématiques liées à la santé mentale ayant précédé l’accouchement.

  • Antécédents personnels de dépression du post-partum : si vous avez déjà eu une dépression post-partum à la naissance d’un enfant, il est plus probable que vous développiez une dépression post-partum à la naissance d’un autre enfant ;
  • Troubles de l’humeur : si vous expérimentez des troubles de l’humeur–variabilité, instabilité, irritabilité–, notamment au moment de votre syndrôme prémenstruel, il est plus probable que vous développiez une dépression post-partum ;
  • Antécédents psychiatriques personnels ou familiaux : si vous, ou des personnes de votre famille, avez expérimenté des troubles psychiatriques ou en êtes porteuse, il est plus probable que vous soyez touchée par la dépression post-partum. C’est d’autant plus vrai si vous avez traversé un épisode dépressif ou des troubles anxieux pendant votre grossesse ;
  • Psychotraumatisme lié à l’accouchement : si vous avez été choquée / blessée / agressée lors de votre accouchement (violences gynécologiques, césarienne non désirée en urgence, hémorragies, accouchement qui ne se déroule pas comme prévu…), vous avez plus de risques de développer une dépression post-partum. On estime qu’environ 4 à 6 % des femmes peuvent vivre un trouble de stress post-traumatique après un accouchement difficile et 20 % éprouvent certains symptômes de stress post-traumatique leur causant de la détresse ;
  • Événements négatifs pendant la grossesse : si vous avez traversé un deuil familial, une rupture amicale ou amoureuse ou d’autres événements compliqués pendant la grossesse, il est possible que vous viviez un contrecoup émotionnel après la grossesse et que vous soyez touchée par la dépression post-partum ;
  • Deuil périnatal : si vous avez vécu un deuil périnatal –lors de cette grossesse ou d’une précédente–, vous avez plus de risques d’être touchée par une dépression post-partum. Les femmes ayant accouché d’un bébé mort-né courent ainsi des risques dépressifs dans les trois ans suivant un deuil périnatal ;
  • Dépression post-partum du père : si votre conjoint traverse lui aussi un épisode de dépression post-partum à la naissance de votre enfant (oui, les pères peuvent aussi être touchés par la dépression post-partum, nous en parlons plus bas), il y a plus de risques pour que vous soyez aussi touchée. Cela s’explique notamment par le manque de soutien et d’écoute qui risque de découler de ces troubles.

Facteurs socio-économiques

Le deuxième type de facteurs pouvant affecter votre santé mentale et entraîner une dépression après l’accouchement sont des facteurs socio-économiques. Ils regroupent les facteurs externes à vous-même, liés à l’environnement dans lequel vous évoluez.

  • Conflits conjugaux et familiaux : un climat de conflits interne au couple (tensions dans le couple, violences intra-conjugales…) ou au sein de la famille (pressions familiales, présence ou absence des familles) peut être la source d’une dépression post-partum ;
  • Isolement social et familial : l’isolement (maman célibataire, éloignement familial, manque de soutien du partenaire et de la famille, conjoint travaillant à distance, FOMO, difficulté à continuer la vie social d’avant avec un jeune enfant…) peut aussi augmenter les risques de dépression post accouchement ;
  • Précarité sociale : l’argent ne fait pas le bonheur mais en manquer peut s’avérer compliqué, notamment avec un petit bébé à qui on veut offrir le meilleur et qui a des besoins importants. La précarité sociale et financière est aussi un facteur de risque de la dépression post-partum ;
  • Désir d’enfant incertain, grossesse forcée et regrets : si vous aviez des doutes quant au fait d’avoir un enfant, il est possible que son arrivée remettent ces doutes au premier plan. Vous risquez de vous sentir prise au piège, coincée. Les risques de dépression post-partum sont plus importants dans cette situation.

Facteurs obstétricaux

Le troisième type de facteurs de risques est obstétrical–autrement dit, lié à la grossesse en elle-même et à son déroulement.

  • Grossesse non désirée, déni de grossesse : le fait d’avoir mené à terme une grossesse non désirée (par pression religieuse, morale, familiale, sociétale ou du fait d’un déni de grossesse) est un facteur de risque important de développer une dépression suite à la naissance d’un bébé ;
  • Primiparité : le fait d’être enceinte et d’accoucher de son premier enfant augmente le risque de développer une dépression après accouchement. Cela peut s’expliquer par les bouleversements sur le couple et sur la vie induits par l’arrivée d’un nouveau né ;
  • Antécédents obstétricaux : mort in utero, malformation fœtale, interruption de grossesse, accouchement prématuré… sont autant d’événements malheureux qui peuvent avoir des répercussions sur votre santé mentale post accouchement ;
  • Grossesse pathologique : si votre grossesse s’est mal déroulée (menace d'accouchement prématuré, hypertension artérielle, retard de croissance intra utérin, diabète gestationnel…), vous pouvez avoir plus de risques d’avoir une dépression post-partum ;
  • Morbidités néonatales : si vous avez vécu le décès d’un enfant avant sa naissance (on appelle marange et parange les parents ayant traversé ce type de deuil), cet événement peut avoir des conséquences par la suite, lors de la naissance d’un autre enfant ;
  • Âge maternel aux extrêmes des périodes de fertilité : les femmes devenues maman très tôt (mères adolescentes) et celles étant devenues mamans tard (au-delà de quarante ans) sont plus à même de développer une dépression dans la période suivant l’accouchement.

Facteurs pathologiques

Quatrième et dernier type de facteurs pouvant avoir des effets et conséquences sur vos risques de développer une dépression suivant la naissance d’un nourrisson : les facteurs pathologiques. Ou autrement dit, les maladies qui peuvent influer sur votre santé mentale suivant l’accouchement.

  • Syndrôme des ovaires polykystiques (SOPK) : Les déséquilibres hormonaux liés au SOPK semblerait augmenter le risque de troubles de l'humeur comme la dépression post-partum. Les femmes atteintes du SOPK sont également plus exposées au stress psychologique. Retrouvez notre article sur SOPK et grossesse pour mieux comprendre les implications de cette maladie sur la grossesse et le post-partum, ainsi que nos articles sur le diagnostic du SOPK et le traitement du SOPK.

Savoir identifier les symptômes d’un début de dépression post partum

Pour vous aider à identifier la dépression post-partum et ne pas la laisser s’installer, nous vous présentons tour à tour les symptômes de ce trouble de la santé mentale et les autres troubles psychiatriques liés à la période post-partum.

Les symptômes de la dépression post-partum

Voici les 17 symptômes de la dépression post-partum qui doivent vous alerter. Si vous les identifiez, chez vous ou chez une proche, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé.

  1. Fatigue physique et psychique constante : est-ce que votre fatigue post-partum est “normale” ? Parvenez-vous à trouver le sommeil ou êtes-vous sujet à l’insomnie post-partum ?
  2. Irritabilité grandissante
  3. Profonde tristesse, parfois inexpliquée
  4. Pleurs incontrôlables
  5. Fort sentiment de culpabilité
  6. Manque de confiance en soi, dévalorisation constante, sentiment de ne pas être capable, impression d’être dépassée (ce qui peut entraîner de la culpabilité…)
  7. Anxiété chronique concernant votre bébé
  8. Difficultés d’interaction avec votre bébé, sensation d’impuissance : il ne vous comprend pas, que vous ne le comprenez pas
  9. Indifférence pour votre bébé, voire difficulté à ressentir de l’amour pour lui
  10. Désintérêt de vos activités favorites, désintérêt pour tout
  11. Troubles du comportement alimentaire (TCA), notamment motivés par la peur de grossir ou de conserver son poids de grossesse ;
  12. Absence de libido
  13. Pessimisme persistant
  14. Isolement social progressif, motivé par la sensation d’être seule et incomprise, et par la peur d’abandonner son enfant
  15. Ruminations perpétuelles
  16. ⚠️ Idées suicidaires : si vous ressentez ce type de pensées, contactez votre médecin traitant, votre psychologue ou les urgences psychiatriques de votre secteur. Ils sauront vous accompagner et vous aider à traverser ce moment.

Si ces symptômes vous parlent pour certains et que vous les ressentez au-delà de vingt jours (délai “normal” du baby blue lié aux fluctuations hormonales), il est possible que vous soyez atteinte de dépression post-partum. Parlez-en à un professionnel de santé.

Les autres troubles de la santé mentale post-partum

Si la dépression post-partum est un trouble psychiatrique lié à la période post-partum, ce n’est pas le seul. Pour vous aider à l’identifier, voici les deux autres troubles associés à cette période : le baby blues et l’épisode psychotique.

Baby blues ou dépression post-partum

Le baby blues touche une majorité des jeunes mamans. Cette période qualifie les quelques jours suivant l’accouchement durant lesquels la jeune maman voit son humeur être à fleur de peau : elle pleure “pour rien”, ressent des pics de joie et de tristesse non expliqués et passe de l’un à l’autre sans transition, se sent dépassée…

Généralement entraîné par les variations hormonales importantes entourant la fin de la grossesse et la fatigue que génère l’accouchement, le baby blue peut durer quelques heures ou quelques jours. En général, les symptômes disparaissent tous seuls. Si les symptômes durent plus de deux semaines, c’est peut-être une dépression post-partum.

Ainsi, baby blues et dépression post-partum sont proches en substance : ce qui les différencie, c’est avant tout la durée de la dépression post-partum par rapport au baby blues.

Au-delà de la dépression post-partum : l’épisode psychotique

Un autre trouble psychiatrique suivant la grossesse a été malheureusement mis en lumière par plusieurs faits divers graves : l’épisode psychotique.

Ses symptômes sont au nombre de trois : une désorientation temporo-spatiale, une activité délirante essentiellement centrée sur la grossesse (déni de grossesse) ou sur l’enfant (négation de l’enfant, filiation extraordinaire…) et une grande fluctuation de l’humeur.

Le trouble psychotique survient le plus souvent dans les quatre semaines qui suivent la naissance (avec un pic de fréquence à dix jours) chez des femmes sans aucun problème psychiatrique avant la grossesse. Il a plus de risques de se produire chez des femmes ayant déjà eu un épisode psychotique lors d’une précédente grossesse. Ce trouble est rare : il touche 1 à 2 femmes qui a accouché sur 1 000.

La survenue d'un épisode psychotique est une urgence psychiatrique. En effet, le risque suicidaire ou d’infanticide est important.

Quel impact sur la mère et le bébé ?

Au vu des différents symptômes de la dépression post-partum, elle a évidemment un impact sur la qualité de vie de la jeune maman, sa relation de couple, voire sur son (ou ses) enfant(s). Elle peut en effet altérer le lien mère-bébé et ainsi affecter le bon développement du bébé.

Cependant, les enfants ne souffrent pas forcément de la dépression post-partum de leur mère car certaines mamans arrivent tout de même à rester “fonctionnelles” dans leur rôle de maman” et ainsi à prendre soin de leur(s) enfant(s) malgré la maladie. Dépression post-partum n’est donc pas synonyme de mauvais traitements pour les enfants.

Dans les cas les plus extrêmes, la dépression post-partum peut mener à des pensées suicidaires, au passage à l’acte (tentatives de suicide et suicide) ou encore à un infanticide.

Comment prévenir la dépression ?

Au vu de la multiplicité des facteurs qui engendrent la dépression post-partum, il est difficile de proposer une solution miracle pour prévenir ce trouble. En effet, trop de facteurs ne dépendent pas directement de vous pour vous ajouter cette charge mentale et psychologique. Gardez cela en tête : vous n’êtes en aucun cas responsable de votre dépression (post-partum ou pas) ❤️

Consultez un médecin

Ceci étant posé, la meilleure solution pour prévenir une dépression et limiter son impact sur votre vie, votre couple et votre bébé, est d’en parler à partir du moment où vous l’identifiez et où vous vous en sentez capable. Parlez-en à un professionnel de santé, à votre famille et/ou à votre amie. Plus vous éviterez de vous cacher derrière le fameux “j’ai tout pour être heureuse” et accepterez vite de demander de l’aide, plus vous empêcherez la dépression de s’installer et de vous isoler.

Le saviez-vous ? Pour mieux accompagner les jeunes mères dans les semaines qui suivent la naissance, un entretien postnatal est proposé systématiquement. Il peut être réalisé par une sage-femme ou un médecin entre la quatrième et huitième semaine après l'accouchement.

Si les symptômes listés ci-dessus résonnent en vous et si vous hésitez à contacter quelqu’un, nous vous conseillons de ne plus hésiter : contacter votre médecin traitant, votre sage-femme ou un professionnel de santé mentale. Partagez avec eux vos doutes : ils sauront vous prendre en charge et vous accompagner.

Quelles solutions et traitements ?

Pour toutes les raisons évoquées précédemment –symptômes et impact sur la vie de la mère, du couple et de l’enfant– il est essentiel d’apporter des réponses médicales et des traitements à votre dépression post-partum.

Consultez un médecin

La première chose à faire, nous l’avons souligné juste avant, consiste à parler de vos ressentis et de vos difficultés à un médecin. Votre médecin traitant est totalement capable de diagnostiquer la dépression post-partum, d’évaluer son intensité et sa dangerosité, et d’apporter les premiers traitements. Il pourra, le cas échéant, vous recommander à l’un de ses collègues psychologues ou psychiatres, selon son premier examen.

Le diagnostic

Le diagnostic de la dépression post-partum se fait à partir d’un questionnaire, les questions étant posées et analysées par un médecin généraliste, un psychologue ou un psychiatre. Vos réponses à ce questionnaire déterminent l’intensité de la dépression et les risques que vous encourrez du fait de votre dépression. En plus de poser le diagnostic, il permet d’envisager les traitements nécessaires à votre prise en charge.

Les traitements

Si une belle hygiène de vie (dormir correctement, manger équilibré, s’hydrater beaucoup, reprendre une activité physique adaptée) et le soutien familial sont des premières solutions pour aider votre reconstruction après le diagnostic d’une dépression post-partum, ils ne sont pas suffisants.

Les traitements et actions le plus souvent recommandées pour accompagner une personne touchée par la dépression post-partum sont :

  • Psychothérapie : La thérapie individuelle, la thérapie de groupe ou la thérapie familiale peuvent être recommandées. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est souvent utilisée pour aider la personne à reconnaître et à modifier les pensées et les comportements négatifs qui contribuent à la dépression ;
  • Médicaments : Dans certains cas, des antidépresseurs peuvent être prescrits pour traiter la dépression post-partum. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont souvent utilisés en raison de leur efficacité et de leur sécurité pendant l'allaitement ;
  • Éducation et soutien pour le soin du bébé : Apprendre des techniques de soins du nourrisson et des stratégies pour gérer le stress lié à la parentalité peut aider à améliorer le bien-être général de la mère et à réduire les symptômes de dépression.
  • Compléments alimentaires : Les compléments alimentaires ne sont en aucun cas à utiliser à la place d’un traitement et nécessitent l’avis d’un médecin quand ils sont pris en même temps qu’un traitement pour limiter les interactions médicamenteuses.
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    Comment prendre soin de sa santé mentale après l’accouchement ?

    La période qui suit la naissance d’un enfant, que ce soit le premier ou non, est toujours un bouleversement. Émotionnel, physique, relationnel. Sans parler de l’emploi du temps et des habitudes qui volent en éclat. Toute la vie est remaniée et la santé mentale passe parfois après le reste, après l’obligatoire. Pourtant, il est essentiel de prendre soin de sa santé mentale après l’accouchement. Voici quelques pistes pour vous aider à vous reconnecter à vous-même, à votre conjoint et à votre vie après l’accouchement.

    Acceptez de tâtonner

    Dans les mois qui suivent l’accouchement, vous allez tâtonner. Vous allez tâtonner avec votre bébé (que veut-il ?, pourquoi pleure-t-il ?, qu’aime-t-il ?, comment met-on une couche ?), vous allez tâtonner avec votre conjoint (quelle répartition, qui s’occupe de quoi, comment ?), vous allez tâtonner avec votre parentalité (quelle éducation ?,)... sans parler du regard des autres et du jugement que vous allez recevoir.

    C’est pourquoi notre premier conseil pour vous protéger et protéger votre santé mentale serait d’accepter le plus vite possible que vous n’allez pas être parfaite. Votre couple ne sera pas parfait, votre conjoint ne sera pas parfait, votre parentalité ne sera pas parfaite. Et c’est ok. Il n’y a plus qu’à vous en convaincre 😉

    Écoutez-vous et suivez votre rythme

    Que ce soit en matière de parentalité, de couple ou à propos de votre propre santé, la meilleure solution est de vous écouter. Les conseils ne vont pas manquer et les motifs de comparaison aussi : avancez à votre rythme, selon vos intuitions et vos envies. Vous savez ce qui est bon pour vous, votre enfant et votre couple. Faites vous confiance.

    Rejoignez un groupe de parole ou consultez un psy

    Que vous soyez, ou non, atteinte de dépression post-partum, rejoindre un groupe de parole pour les jeunes mamans / parents ou consulter un psychologue peut être un pas important pour favoriser votre bonne santé mentale. Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour commencer un suivi ou pour parler : cela ne peut que vous faire du bien et vous permettre d’anticiper les prochains obstacles à venir.

    Triez les contenus qui vous font du mal

    Les réseaux sociaux sont ambivalents. Source d’inspiration et de motivation, ils peuvent devenir, du jour au lendemain, source d’anxiété et de culpabilité.

    Si certains contenus vous font du mal (notamment les comptes relatifs à l’actualité, à l’apparence (fitness, make-up) et à la maternité), n’hésitez pas à vous désabonner et à arrêter de les suivre le temps que vous vous sentiez mieux et plus en paix avec eux. Il n’y a pas de mal à consacrer votre temps libre à des choses qui vous font du bien.

    Ménagez-vous du temps pour pratiquer ce que vous aimiez avant

    Vous faisiez du sport, de la peinture, des sorties entre ami(e)s avant la grossesse et l’arrivée de bébé ? Nous ne pouvons que vous recommander de ne pas abandonner ces activités après l’accouchement et les premiers mois de votre enfant. Bien sûr, écoutez-vous et écoutez vos envies–il ne s’agit pas de vous forcer et vous laisserez votre bébé quand vous saurez le bon moment venu : demandez à votre conjoint de le prendre en charge ou à l’un de vos proches en qui vous avez confiance. Mais ces moments “rien que pour vous” sont un bon moyen de vous reconnecter à qui vous êtes et à qui vous étiez avant d’être maman. C’est essentiel pour vous permettre de conjuguer votre vie de maman avec qui vous êtes.

    Réappropriez-vous votre corps

    En plus d’être un moment particulier durant lequel vous apprenez un nouvel équilibre familial et rencontrez un nouvel être humain, la période post-partum est aussi synonyme de redécouverte de votre corps. La grossesse et l’accouchement ont laissé des traces (des kilos en trop, des cicatrices, des douleurs) et les vagues d’hormones successives ont tout chamboulé sur leur passage. Vous réapproprier votre corps peut être une étape importante de votre reconstruction.

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      Ménagez-vous du temps qualitatif en famille

      Les moments en famille, avec votre conjoint et votre bébé, sont essentiels pour apprendre à vivre ensemble. Manger ensemble, donner le bain ensemble, jouer ensemble, sortir ensemble : ces moments sont importants pour façonner votre famille ❤️. Plus ces moments seront qualitatifs et agréables, plus votre expérience de la maternité sera agréable et votre santé mentale sera positive. (Et pas de pression si des fois ces moments ne sont pas top : vous avez parfois le droit d’être fatigués ! Cela ira mieux demain.)

      Ménagez-vous du temps qualitatif en couple

      Enfin, les moments partagés au sein du couple sont essentiels. Retrouvez peu à peu les activités que vous aimiez pratiquer ensemble, tous les deux ou avec vos proches et amis –sortir au cinéma, faire du sport, recevoir… Ces moments participent aussi à l’équilibre de votre vie et de votre santé mentale.

      L’importance du soutien familial

      Si la dépression post-partum n’est pas uniquement liée à un déficit du soutien de votre conjoint, votre famille et de celle de votre conjoint, leur soutien est une belle réponse à apporter contre la maladie. En effet, plus vous saurez que vous pouvez vous reposer sur eux, et plus ils manifesteront leur présence à vos côtés, plus vous serez en mesure de sortir vite la tête de l’eau.

      Comment aider une personne touchée par la dépression post-partum

      Si vous évoluez aujourd’hui aux côtés d’une personne touchée par la dépression post-partum–qu’elle soit votre compagne, votre fille, votre soeur, votre amie–, voici quelques pistes pour l’aider :

      1. Parlez-lui : si elle n’est pas encore diagnostiquée mais que vous percevez chez elle une détresse grandissante, n’hésitez pas à lui communiquer vos doutes. Si elle est ouverte sur le sujet, proposez-lui d’échanger à ce propos avec un professionnel de santé (médecin généraliste, sage-femme ou psychologue). Si elle apparaît plus fermée, parlez-en aux personnes autour d’elle pour avoir leur avis ;
      2. Proposer votre aide : faire le ménage, garder le nourrisson quelques heures le temps d’une sieste ou d’un rendez-vous médical, amener un repas maison… au-delà des cadeaux que l’on fait à la naissance, plein de petits gestes peuvent faciliter le quotidien et la prise en charge d’une dépression ;
      3. Assurer de votre présence : en plus des petits gestes, proposez des sorties (avec le bébé ou non, selon les possibilités), envoyez des messages… L’isolement est l’un des symptômes de la dépression : le but est de rester présent(e) sans être trop insistant(e).

      Dernier point et non des moindres : vous ne pouvez pas forcer quelqu’un à se soigner ou à se faire prendre en charge. Restez présent(e) tout en vous protégeant aussi : accompagner quelqu’un en dépression (post-partum ou non) peut être très difficile à assumer personnellement.

      Et chez les pères ?

      Tout comme les jeunes mamans, les papas peuvent aussi souffrir de dépression post-partum. Ainsi, au cours des trois premiers mois suivant l’accouchement, la dépression post-partum serait présente chez environ 8 % des pères, et ce taux augmente dans les trois à six mois après la naissance de l’enfant.

      Symptômes de la dépression post-partum chez les pères

      Les symptômes des jeunes pères sont toutefois moins apparents que ceux présentés par les mères, notamment car ils ne sont pas touchés pareillement par l’accouchement et les variations hormonales–deux facteurs aggravants de la dépression post-partum chez les femmes. Les pères peuvent avoir tendance à exprimer leur détresse par de la colère, de l’impatience, de l’irritation, des symptômes anxieux, de la violence conjugale et de l’abus de substances.

      Causes de la dépression post-partum chez les pères

      Parmi les facteurs de risques pouvant entraîner une dépression post-partum chez les hommes :

      • Antécédents dépressifs : si votre compagnon a déjà traversé une dépression, il a plus de risques de déclencher une dépression post-partum ;
      • Contexte socio-économique : comme chez les femmes, la précarité peut engendrer une dépression post-partum chez les jeunes pères ;
      • Désir d’enfant incertain : si votre compagnon ne désirait pas réellement devenir père, il est possible qu’il vive un contrecoup à la naissance du bébé et qu’il développe une dépression post-partum ;
      • État dépressif durant la grossesse : chez certains jeunes pères, la dépression postnatale débute durant la grossesse. En effet, la moitié des pères qui sont déprimés durant la grossesse le serait encore deux mois après l’accouchement.
      • Dépression post-partum de la conjointe : les pères risquent plus de développer des symptômes dépressifs si leur conjointe souffre de dépression post-partum. Ceci étant posé, ne vous sentez pas responsable si vous traversez vous-même une période difficile. La dépression post-partum des pères est aussi un facteur aggravant de la dépression post-partum des mères.

      Comment agir ?

      Si vous suspectez que votre conjoint est atteint de dépression post-partum ou du moins qu’il traverse une mauvaise passe sur le plan de la santé mentale, notre premier conseil serait de commencer par lui en parler. Dites-lui à quel point vous trouvez qu’il a changé, demandez-lui ce dont il a besoin, essayez de comprendre ses ressentis… S’il parvient à être ouvert, enjoignez-le à en parler à un professionnel de santé : échanger avec un médecin généraliste est un bon premier pas pour aller mieux.

      Si malheureusement la détresse le fait se refermer, nous ne pouvons que vous recommander de demander de l’aide. Gérer son bébé et la santé mentale de votre conjoint de concert avec votre propre santé mentale risque de s’avérer compliqué et lourd pour vous : vous devez aussi vous protéger. Parlez de vos doutes aux professionnels de santé qui vous suivent –peut-être pourront-ils ouvrir la discussion avec votre conjoint– mais aussi avec sa famille et/ou ses amis, selon les relations que vous partagez avec eux.

      N’hésitez pas, aussi, en parallèle, à parler de la situation avec vos ami(e)s. Ils sauront vous soutenir et vous accompagner. La première année avec bébé peut s’avérer compliquée à gérer personnellement et pour le couple mais il est possible de la surmonter avec de l’aide.

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