
Plaisirs subtils
Le BDSM a une réputation sulfureuse, effrayante même pour certain.e.s. Alors on s’est dit que ce serait bien de faire un petit point sur cette pratique consensuelle pour mieux la comprendre et peut-être vous le faire découvrir sous un nouveau jour.
Ce qui était encore quelques années une sous-culture émerge peu à peu au grand jour. Le BDSM (bondage, domination, sado-masochisme) semble séduire de plus en plus d’adeptes. Subvertir les normes de genre, chercher le plaisir dans la douleur consentie, faire le choix d’être dominé.e, dominant, ou de s’adonner artistiquement au jeu des cordes méthodiquement tressées sont des fantasmes peu avouables, mais bien présents : selon une étude américaine seulement 4 % des femmes et 7 % des hommes rapportent n’avoir jamais eu ce genre de fantasmes (2018 Tell me what you want , Justin Lehmiller).
Nos vies professionnelles et personnelles bien souvent très cadrées peuvent donner envie de s’abandonner, de lâcher prise à travers des jeux parfois dangereux. Frissonner sous une morsure, s’impatienter d’une fessée, découvrir l’art du lien ou aller beaucoup plus loin dans l’érotisation du jeu de pouvoir présente pour certains une échappatoire et une sensation de liberté.
Maïa Mazaurette plaisantait dans le Monde “ le pire qui puisse arriver c’est d’en rigoler encore dans 30 ans. Le mieux ? Découvrir un nouveau conjoint : se rappeler qu’on ne possède jamais personne, que le partenaire du quotidien n’est pas acquis”.
La pratique BDSM nécessite des apprentissages particuliers qui permettent de ne pas accepter des comportements non désirés sous la contrainte ou l’influence, et d’y aller les yeux bandés…
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